Oreille d’éléphant (Alocasia) : Comment la faire pousser et l’entretenir ?

Vous avez envie d’accueillir une toute nouvelle plante à la maison ? Ne cherchez plus : l'Alocasia, qu’on appelle communément « oreille d’éléphant », est le végétal luxuriant qu’il vous faut ! Etonnamment belle, hyper décorative et facile à entretenir, cette plante vivace aux feuilles gaufrées et aux fleurs parfumées, trouvera vite sa place aussi bien en intérieur que dans le jardin. Comment bien la planter, l’arroser correctement et la protéger efficacement des insectes et des maladies ? Suivez le guide.

Quelles sont les caractéristiques de l’oreille d’éléphant ?

« Oreille d’éléphant » est un nom générique donné à quelques espèces de plantes connues pour leurs grandes feuilles vertes, d’où probablement la comparaison avec les oreilles proéminentes des éléphants. Les variétés courantes comprennent la Colocasia, l’Alocasie et le Xanthosoma. Toutes ces plantes à oreilles d’éléphant sont des plantes vivaces tropicales, très populaires, qui se distinguent par leur feuillage luxuriant. Elles peuvent être cultivées à l’intérieur, mais aussi à l’extérieur par temps chaud.

Noms courants : « Oreille d’éléphant », « Taro géant », « Igname de coco ».

Noms botaniques : Colocasia, Alocasia, Xanthosoma et Remusatia spp.

Famille : Aracées.

Type de plante : vivace tropicale.

Taille adulte : tout dépend de la variété. En moyenne 3 à 6 pieds de haut, avec une propagation similaire, mais la taille est plus petite dans les climats froids.

Exposition au soleil : complètement ensoleillé à partiellement couvert.

Type de sol : humide.

PH du sol : Acide (5,5 à 7,0).

Temps de floraison : Fin du printemps au début de l’automne (floraison rare).

Couleur de la fleur : blanc jaunâtre.

Régions d’origine : Asie, Australie, Amérique Centrale, Amérique du Sud et Afrique.

Toxicité : comme elle contient des cristaux d’oxalate de calcium, cette plante est légèrement toxique pour les humains et les animaux domestiques.

Comment entretenir l’oreille d’éléphant ?

Parce qu’elle n’est pas trop exigeante, votre oreille d’éléphant nécessite un entretien modéré. Nourrissez-la avec un engrais azoté et assurez-vous qu’elle reste bien arrosée dans des conditions plus sèches. Et, si vous remarquez que certaines feuilles commencent à brunir, mieux vaut les retirer. Rassurez-vous, votre plante produira de nouvelles feuilles tout au long de la saison de croissance. Vous l’aiderez ainsi à rajeunir. Retenez bien ceci : dans les zones de croissance chaudes (8 et plus), vous pourrez laisser votre oreille d’éléphant dans le sol comme plante vivace. Mais si vous vivez dans une région plus froide, il serait alors plus judicieux de garder ce végétal à l’intérieur pour qu’il y passe l’hiver, avant d’être planté au printemps suivant. Même en vivant une région réputés froide, si vous devez faire face à des conditions glaciales, n’oubliez pas de tailler la plante deux ou trois jours après les premiers gels, lorsque les feuilles virent au brun. Faites des coupes nettes et droites : taillez les feuilles près de la base de la plante, en laissant environ 2 pouces au-dessus du sol et veillez surtout à ne pas déchirer le feuillage.

Oreille d’éléphant (Alocasia) dans un pot

Oreille d’éléphant (Alocasia) dans un pot. Source : spm

Voici les conditions à prendre en compte :

  • Luminosité

Les oreilles d’éléphant préfèrent généralement pousser dans un endroit mi-ombragé ou ensoleillé. Les cultivars aux feuilles plus foncées ont besoin davantage de soleil pour conserver leur belle couleur. Mais attention, plus la plante est exposée aux rayons solaires, plus elle aura besoin d’arrosage.

  • Sol

Ce végétal pousse mieux dans un sol riche, humifère et humide au point d’être mouillé (mais pas détrempé !). Pas étonnant que l’oreille d’éléphant soit idéale dans les zones marécageuses, les marais, les marécages ou encore les jardins aquatiques.

  • Arrosage

Point important à garder en tête : l’oreille d’éléphant doit rester constamment humide. Dites-vous qu’elle peut même survivre dans 6 pouces d’eau stagnante, bien qu’elle soit plus épanouie si vous gardez le sol uniquement humide, mais pas détrempé. Le plus important, c’est de ne jamais laisser le sol sécher complètement.

Conseil : dans certains climats, et en particulier lorsqu’elles poussent dans des conteneurs, ces plantes auront besoin d’eau quotidiennement ou plusieurs fois par jour. A vous de juger l’état du sol : s’il est très sec, ajoutez aussitôt de l’eau jusqu’à ce qu’il soit humide.

  • Température et humidité

Vous vous en doutez bien, comme ce sont des plantes tropicales, les oreilles d’éléphant se portent bien mieux dans des conditions qui imitent leur habitat naturel. Elles seront donc à feuilles persistantes dans le sud. Oui, vous l’aurez compris, cette plante se plaît davantage dans l’humidité. Mais, bien entendu, dans les régions froides, elle ne fera pas long feu, à moins que les tubercules ne soient déterrés et stockés pour l’hiver.

  • Engrais

Comme de nombreuses plantes tropicales à grandes feuilles, ce végétal est un « gros mangeur ». Pour le contenter et le nourrir correctement, appliquez un engrais riche en azote et soluble dans l’eau toutes les deux à trois semaines.

Planter une oreille d’éléphant

Planter une oreille d’éléphant. Source : spm

Comment planter votre oreille d’éléphant ?

Selon l’espèce, les oreilles d’éléphant poussent à partir d’un tubercule. Vous en trouverez dans toutes les pépinières ou les magasins de jardinage. Une fois que vous en aurez sous la main, plantez ce tubercule lorsque le sol est chaud (au moins 22°c). Cultivez votre oreille d’éléphant dans un sol fertile et limoneux, légèrement acide et à mi-ombre.

Idéalement, dans le jardin, optez pour la zone la plus humide. Une belle aubaine pour les jardiniers qui ont souvent du mal à exploiter ce type d’endroit. Pour obtenir des conditions de sol appropriées, vous devrez probablement travailler le compost avant la plantation. Ensuite, plantez l’oreille d’éléphant à environ 10 centimètres de profondeur. Si vous comptez en cultiver plusieurs, espacez les plantes d’au moins 60 cm pour les petits cultivars et de 120 centimètres pour les plus grandes variétés. La bonne nouvelle : ces plantes à croissance rapide atteignent généralement leur pleine taille en deux mois seulement.

Comment propager cette plante ?

La propagation ou multiplication végétative des oreilles d’éléphant implique des étapes assez similaires, bien que vous puissiez utiliser des tubercules déjà présents plutôt que de les acheter. Pour ce faire, accédez aux tubercules par division à la fin de la saison de croissance (en automne) et conservez-les jusqu’à la prochaine saison de croissance. Si vous vivez dans un climat chaud, vous pourrez alors replanter le tubercule dans le jardin immédiatement après la division.

Voici comment se déroule le processus de propagation :

  1. D’abord, rassemblez tout le matériel dont vous aurez besoin : gants, couteau pointu et stérile, plateau, papier journal (ou papier de boucherie) et une boîte en carton (ou un sac en papier).
  2. Donc, comme nous l’avons bien spécifié, à la fin de la saison de croissance, déterrez le tubercule. Portez vos gants pour protéger votre peau de la sève.
  3. Avec le couteau (bien stérilisé), divisez soigneusement le tubercule en touffes, chacune avec au moins un nœud de croissance. Coupez à travers le tubercule. Laissez-le sécher et croûter sur le plateau. Gardez-le bien au sec, à température ambiante et à l’abri du soleil direct.
  4. Après environ une semaine, enveloppez le tubercule dans du papier, glissez-le dans la boîte et rangez-le dans un endroit sec et frais jusqu’au printemps suivant, après la fin du gel. Mais attention, durant cette période d’hivernage, vérifiez périodiquement l’état du tubercule pour s’assurer qu’il n’est pas en train de pourrir. Si vous constatez qu’il a noirci ou qu’il devient pâteux, jetez-le sur place.
  5. Enfin, suivez les mêmes étapes de plantation que pour les tubercules nouvellement achetés.

Comment faire pousser l’oreille d’éléphant à partir de graines ?

Moins fréquemment, les oreilles d’éléphant sont cultivées à partir de graines, mais ce n’est pas la méthode de plantation la plus recommandée. Et pour cause, cette technique est assez fastidieuse et le succès n’est pas toujours au rendez-vous ! Mais, au cas où cela vous intéresse, voici la meilleure méthode pour le faire.

  1. Saupoudrez délicatement quelques graines au-dessus d’un mélange de semences de départ. Le sol doit être bien drainé, riche en terreau et en sable. Semez les graines en surface, sans les recouvrir complètement avec le mélange de terre.
  2. Vaporisez le dessus du sol avec un brumisateur et gardez ce mélange humide, mais pas détrempé.
  3. Les semis pourront apparaître au bout de trois semaines ou plus tardivement (huit semaines). Gardez le plateau dans un endroit frais avec une lumière indirecte mais vive.

Quels sont les espèces d’oreilles d’éléphant ?

« Colocasia esculenta » est le type d’oreille d’éléphant le plus connu, largement cultivé sous les tropiques comme culture vivrière, connu sous le nom de « Taro ». Avec l’Alocasia et le Xanthosoma, cette espèce est également une magnifique plante ornementale.

Voici quelques autres variétés populaires des oreilles d’éléphant :

  • « Thailand Giant » : difficile de rivaliser avec la taille de ses feuilles de cisaillement qui poussent à 120 cm de large sur 150 cm de long dans son habitat tropical.
  • « Illustris » : la plupart des jardiniers n’achètent pas d’oreilles d’éléphant en fonction de la taille de leurs feuilles, mais plutôt de leur couleur. Cette espèce dévoile de somptueuses feuilles mates vert foncé (presque noires) avec des veines vert vif. A noter que cette plante se propage par des coureurs souterrains plutôt que par des tubercules ou des bulbes.
  • « Black Magic » : cette espèce est le meilleur cultivar noir, avec des feuilles poussiéreuses pourpre-noir qui se replient légèrement vers le haut.
  • « Blue Hawaii » : Bien qu’il ne soit pas réellement bleu, ce cultivar n’en reste pas moins magnifique. Il possède des feuilles vert moyen, des veines violet-noir foncé et des dessous marrons.
  • « Lime Zinger » : assez similaire au « Xanthosoma », cette oreille d’éléphant est rustique. Cette espèce est populaire et très appréciée pour ses feuilles de chartreuse.
  • « Elena » : cette plante a aussi un feuillage chartreux, mais elle dispose d’une meilleure rusticité.
  • « Metalhead » : cet hybride est un exemple du genre « Alocasia ». Il est apprécié pour l’éclat irisé de ses feuilles. Le feuillage commence par violet foncé mais mûrit rapidement au vert.
  • « Mojito » : c’est le meilleur panaché d’oreille d’éléphant. Il présente des feuilles vertes irrégulièrement tachetées de noir.
  • « Coffee Cups » : autre hybride, il est cultivé pour sa forme de feuille unique. En effet, elle se replie vers le haut pour former une sorte de coupe.

Rempotage des oreilles d’éléphant

Les oreilles d’éléphant sont parfois cultivées dans de grands pots parmi les plantes d’intérieur. Il est essentiel d’utiliser un terreau contenant suffisament de matière organique afin de bien retenir l’humidité. Voilà pourquoi, dans ces conditions-ci, ces plantes en pot nécessitent beaucoup plus d’arrosage que les plantes en terre (il faut même les arroser deux fois par jour par temps chaud). Mais comment aider le sol à retenir l’eau ? Votre arme secrète : la vermiculite. Utilisez les plus grands pots, pratiques pour les grandes feuilles, car les récipients de grand volume sont plus faciles à garder humides. Envisagez également d’utiliser de la perlite pour mieux aérer le sol et faciliter le drainage. Prenez des récipients avec de grands trous de drainage. Rappelez-vous, ces plantes aiment pousser dans un sol humide mais, en même temps, bien drainé.

Qu’en est-il de l’hivernage ?

Dans les climats plus froids, vous pouvez déterrer les tubercules avant le premier gel et les conserver dans un sous-sol ou un garage frais (mais pas glacial !). Ainsi, ils pourront être hivernés de la même manière que les bulbes de canna et les tubercules de dahlia. Après avoir arraché la structure d’enracinement, étendez-la pendant une semaine dans un endroit chaud ou à température ambiante avec une bonne circulation d’air pour sécher correctement le tubercule. Justement, cette ventilation découragera la pourriture. N’oubliez pas de bien envelopper le tubercule dans du papier et de le placez dans une boîte. Si vous avez plusieurs tubercules, emballez-les séparément. Mais, surtout, assurez-vous de les vérifier leur état régulièrement. Une fois la menace de gel passée, replantez-les au printemps.

Quels sont les ravageurs et maladies qui touchent l’oreille d’éléphant ?

  • Brûlure fongique des feuilles

La maladie la plus courante de ces plantes, c’est la brûlure fongique des feuilles. Heureusement, elle peut être traitée si elle est détectée à temps. Concrètement, lorsque l’oreille d’éléphant est infectée par ce champignon, elle subit des lésions qui peuvent suinter du liquide et virer au violet ou au jaunâtre. Vous remarquerez également que la croissance des feuilles est altérée. Et, si vous ne traitez pas ce problème au bon moment, la maladie risque d’infecter toute la plante. Donc, très vite, débarrassez-vous des feuilles brûlées et en très mauvais état.

  • Pourriture pythienne

Cette pourriture résulte souvent d’un sol saturé pendant plusieurs jours, voire quelques semaines. Elle apparaît généralement sous forme de taches jaunissantes ou bien distinctes sur les feuilles ou la tige. D’ailleurs, si vous retirez la structure racinaire du sol, la racine apparaîtra sombre et grasse. Mauvaise nouvelle : une plante avec ce type de pourriture dans les racines n’est malheureusement pas récupérable, vous serez contraint de l’arracher entièrement. Si votre plante était dans un récipient, jetez toute la terre infectée et stérilisez le pot.

  • Tétranyques

Les tétranyques, qu’on appelle aussi araignées rouges, adorent s’attaquer aux feuilles. Ces acariens microscopiques aiment justement l’ombrage et la texture des feuilles des oreilles d’éléphant. Résultat : l’infestation entraîne de minuscules taches jaunes ou brunes sur les feuilles. Ce qui peut même provoquer une chute et un retard de croissance. Si vous trouvez une sorte de toile sur la plante, il faut aussitôt y remédier pour chasser ces parasites.  Comment vous débarrasser de ces acariens ? Utilisez un jet d’eau régulier à partir d’un tuyau pour les faire fuir. Appliquez également du savon insecticide ou de l’huile horticole comme méthode biologique pour les éloigner.

Comment faire fleurir des oreilles d’éléphant ?

D’abord, gardez bien en tête que ces plantes ne fleurissent que lorsqu’elles atteignent leur maturité (généralement à la troisième saison de croissance) et si les conditions sont très favorables, bien-sûr. La plupart des jardiniers enlèvent toutes les fleurs qui se forment afin de maximiser la production de feuilles plus attrayantes. Mais, si vous laissez les fleurs sur la plante, elles se développeront en grappes de baies rouges, jaunes ou oranges. Elles sont superbes et délicatement parfumées ! Leur arôme odorant est d’ailleurs très attrayant pour les abeilles et autres pollinisateurs. Par exemple, l’Alocasia odora se dote de fleurs couleur pêche au délicieux parfum qui sent fort la nuit. Elles ont une spathe et un spadice avec des centaines de petites fleurs semblables à un Lys calla.

Cependant, il faut bien comprendre que vous aurez du mal à faire fleurir une plante d’intérieur. Finalement, la meilleure façon de faire pousser une oreille d’éléphant dans la maison, c’est d’abord de l’amener à l’extérieur au printemps après la disparition du gel. Ensuite, fertilisez-la et placez-la dans un endroit chaud et partiellement ensoleillé avec beaucoup d’eau.

Oreille d’éléphant avec des feuilles jaunes

Oreille d’éléphant avec des feuilles jaunes. Source : spm

Oreilles d’éléphant : problèmes courants à connaître

Ces plantes sont faciles à cultiver : elles ont une croissance rapide et ne sont pas sensibles à de nombreux problèmes. Cependant, comme elles aiment l’eau, les infections fongiques restent leur plus grande menace.

Voici les symptômes à détecter :

  • Les feuilles commencent à jaunir

Si les feuilles jaunissent, cela peut signifier qu’elles ont besoin de plus ou moins de soleil, d’eau ou d’engrais. Alternativement, la plante peut être en dormance pour la saison. Coupez donc ces feuilles jaunes et attendez qu’elles reviennent bien vertes au printemps prochain.

  • Feuilles tombantes

Les feuilles peuvent tomber d’elles-mêmes si les niveaux de lumière, d’eau ou d’engrais ne sont pas appropriés. Les grandes feuilles peuvent également tomber si elles deviennent trop lourdes. Dans ce cas, vous pouvez remédier à leur poids avec des piquets pour mieux soutenir la plante. Gare aux températures trop froides, c’est aussi le meilleur moyen de voir tomber les feuilles.

  • Feuilles rabougries ou pâles

Si vous remarquez que les feuilles se déforment, poussent plus petites ou qu’elles sont pâles, alors c’est sûrement la preuve que votre plante manque de nutriments, de lumière ou d’eau. Déplacez votre plante et fournissez-lui ce dont elle a besoin pour une meilleure croissance.

  • Flétrissement

Lorsque les feuilles flétrissent, c’est le signe que la plante est trop exposée au soleil ou à la chaleur, et surtout qu’elle n’a pas assez d’eau. Envisagez là aussi de déplacer votre plante dans un endroit plus ombragé et programmez son arrosage plus fréquemment.

Comment faire pousser une oreille d’éléphant à l’intérieur ?

Une oreille d’éléphant peut être cultivée comme plante d’intérieur, tant que vous lui donnez un point lumineux avec une lumière indirecte. Quel serait le meilleur endroit pour son emplacement ? Près d’une fenêtre ensoleillée avec une exposition sud ou ouest, mais pas directement sur le rebord de la fenêtre. Sinon, le soleil direct risque de brûler ses feuilles.

Et, assurez-vous de garder le sol constamment humide : vaporisez fréquemment la plante pour lui fournir suffisamment d’humidité. Pensez aussi à inspecter régulièrement la plante pour rechercher la présence de vilains tétranyques. Si vous en trouvez, prenez immédiatement les mesures adéquates. Apprenez que les problèmes de ravageurs ont tendance à être pires pour les plantes d’intérieur que pour les plantes cultivées à l’extérieur.

FAQ

L’oreille d’éléphant peut-elle pousser à l’intérieur ?

Les oreilles d’éléphant peuvent être cultivées comme plantes d’intérieur, tant qu’elles sont dans un endroit lumineux avec une lumière indirecte, car le soleil direct brûlera les feuilles. Gardez le sol constamment humide et vaporisez la plante pour lui fournir assez d’humidité.

Où dois-je placer l’oreille d’éléphant dans ma maison ?

Placez votre plante près d’une fenêtre lumineuse et ensoleillée (exposition sud ou ouest), mais pas directement sur le rebord de la fenêtre.

Par quoi remplacer une oreille d’éléphant ?

Étant donné que les oreilles d’éléphant sont envahissantes à certains endroits, une bonne alternative, assez similaire, c’est le bananier. Effectivement, il a également un aspect tropical tout aussi luxuriant et, en prime, il n’est pas toxique.

Comment faire une bouture d’oreille d’éléphant ?

Il existe essentiellement deux méthodes utilisées pour la propagation des oreilles d’éléphant : via des graines et des tubercules. Mais, le plus souvent, on privilégiera la multiplication végétative avec les tubercules, elle offre de meilleurs résultats, grâce aux touffes tubéreuses qui se forment dans les racines de la plante. Mais, il faut savoir que les oreilles d’éléphant entrent en dormance en hiver, donc si vous voulez que votre plante pousse au meilleur rythme, essayez de la semer à la fin de l’hiver afin d’obtenir une petite croissance à l’arrivée du printemps. Et, si vous avez des cormes d’oreille d’éléphant, essayez de les conserver pendant l’hiver, car leur croissance n’est pas favorable à ce moment-là. En été, lorsque vous voyez se développer un tubercule avec un petit nœud pour le développement de la tige, vous pouvez l’utiliser après la coupe à des fins de propagation. Le sol de la plante est également un facteur important lorsque vous recherchez une multiplication végétative.

Comment savoir si mon Alocasia a soif ?

Voici ce qu’il faut retenir : les Alocasias aiment que leur sol soit bien drainé, légèrement sec, mais ils ont en même temps besoin d’une humidité élevée. Oui, c’est un peu paradoxal. Pour un confort optimal, nous vous conseillons une brumisation fréquente avec un flacon brumisateur. Laissez les 2 à 3 premiers centimètres du sol sécher entre les arrosages pour vous assurer que la plante ne repose pas dans un sol trop détrempé. Si vous avez peur de vous tromper, évitez surtout l’excès d’arrosage. L’autre façon de savoir si votre plante a besoin d’eau, c’est de guetter régulièrement ses feuilles. Si elles tombent ou commencent à se flétrir, cela sous-entend que la plante a soif et qu’elle a besoin d’être arrosée. Un arrosage rapide aidera à redonner aux feuilles leur éclat d’antan ! En outre, comme les Alocasias passent par une période de dormance en hiver, les arrosages devront être moins fréquents à cette période-là.

Mais, faites toujours attention à la pourriture des racines et aux infections fongiques : si le sol n’a pas un bon drainage, nous vous conseillons de mettre vos plantes dans des pots de pépinière avec un trou de drainage.

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