10 astuces pour vaincre la peur de l’avion

Même si on vous répète à longueur de temps que l’avion est le moyen de transport le plus sûr au monde, cela ne vous rassure en rien. Qu’importe les statistiques, vous avez une peur bleue de monter dans cet appareil ! Et une fois à bord, la panique vous assaille : vos genoux tremblent, vous avez des nausées, des sueurs froides et des palpitations au cœur. Rassurez-vous, votre cas n’est pas du tout isolé. Aujourd’hui, une personne sur trois aurait peur en avion. Faut-il pour autant vivre cette expérience comme une vraie torture ?

Comment atténuer sa peur de l’avion ?

Avoir peur dans l'avion

Avoir peur dans l’avion – Source : spm

Vous n’avez pas le choix, demain vous devez prendre l’avion, voyage professionnel oblige. Autant dire que vous angoissez déjà à l’idée de monter à bord. Comme à chaque fois, la veille du vol, vous n’en dormez quasiment pas la nuit. C’est plus fort que vous, vous avez une peur maladive qui vous empêche de relativiser et de garder votre sang-froid. Evidemment, vous êtes loin d’être le seul à ressentir une telle panique. Selon diverses études, 30% des voyageurs ont une peur bleue de prendre l’avion et près de 50 % des gens ressentent un inconfort psychologique ou physique, plus ou moins important. Mais, ne baissez pas les bras pour autant, il existe divers moyens de mieux appréhender un vol. En voici quelques-uns :

1. Documentez-vous

On vous le dira souvent : tous se passe dans la tête ! Pour la plupart des gens qui ont peur, c’est leur subconscient qui n’arrive pas à admettre qu’une énorme masse de métal puisse rester en l’air sans tomber. Alors déjà, il serait plus judicieux de mieux se familiariser avec les principes d’aérodynamique pour en comprendre la portée.N’hésitez pas à consulter une variété de tutoriels sur le Net qui vous expliqueront en détails comment certaines forces agissent sur l’avion et comment elles maintiennent son équilibre dans l’air.

2. Faites des exercices de respiration

Cela peut vous paraître absurde et vain, mais détrompez-vous, ces exercices sont d’une grande aide. Dès que vous sentez la panique vous envahir, entraînez votre respiration pour augmenter votre rythme cardiaque.

Voici les étapes à suivre :

  1. Inspirez profondément pendant quatre secondes, retenez votre souffle quatre secondes également et expirez à nouveau durant quatre secondes.
  2. Ensuite, fermez les yeux, imaginez que vous êtes dans un endroit sûr et agréable.
  3. Répétez ce processus à plusieurs reprises s’il le faut, jusqu’à ce que vous retrouviez votre calme et que votre rythme cardiaque soit enfin stabilisé.

Autre exercice très simple à effectuer

  1. Tirez vos épaules vers vos oreilles, maintenez-les ainsi pendant 10 secondes et inspirez.
  2. Lorsque vous expirez, détendez à nouveau vos épaules. Après 5 répétitions, vous devriez déjà vous sentir beaucoup plus détendu. Pensez aussi à caresser votre ventre en mouvements circulaires (dans le sens des aiguilles d’une montre), c’est très apaisant et vous vous sentirez déjà moins angoissé.

3. Essayez de vous distraire

Bien entendu, lorsqu’on a très peur en avion, il est rare de voyager très loin et de supporter dix heures de vol, par exemple. À l’exception des vols intérieurs, la durée d’un vol court est généralement d’environ deux heures. Mais, pour certaines personnes, cela peut durer une éternité ! Si tel est votre cas, au lieu d’alimenter les émotions négatives, essayez de jouer la carte de la ruse. Pour contre-attaquer votre anxiété, rien de tel que de multiplier les distractions.

Armez-vous de deux ou trois magazines, d’un livre, d’une tablette pour regarder votre série préférée. Vous voyagez probablement accompagné ? Alors, n’hésitez pas à discuter avec cette personne durant le vol, la conversation captera toute votre attention et le temps vous paraîtra sûrement moins long. Sinon, et si vous y arrivez bien-sûr, dormir serait aussi une très bonne idée. Encore faut-il que le stress vous le permette !

4. Évitez les mauvaises nouvelles

Evidemment, avant de voyager, ce n’est certainement pas une bonne idée de regarder un film qui met en scène un crash d’avion ni même de voir des vidéos angoissantes sur Internet. D’ailleurs, tant qu’à faire, puisque vous êtes sensible sur le sujet, mieux vaut toujours éviter ce type d’information. Et, surtout, ne vous lancez pas dans des recherches à propos des crashs d’avions et des catastrophes en tous genres. On vous le répète (même si vous le savez sûrement déjà !), statistiquement parlant, l’avion est 6 000 fois plus sûr que la voiture, qui est de loin le véhicule le plus mortel.

Bon à savoir : pour vous rassurez davantage, sachez qu’avant chaque vol, l’appareil est minutieusement contrôlé et il privilégie d’une révision complète très fréquemment. Nul besoin de se torturer l’esprit avec des idées négatives qui ne feront qu’alimenter votre panique inutilement. Restez calme, vous êtes en sécurité !

5. Prenez des compléments pour vous soulager

Boire un médicament dans l'avion

Boire un médicament dans l’avion – Source : spm

Sous l’aval de votre médecin, si cela vous semble nécessaire, vous pouvez toujours prendre des compléments alimentaires pour vous détendre. Notamment des gouttes relaxantes (comme la racine de valériane qui est un calmant naturel), des fleurs de Bach ou encore du magnésium. Cependant, psychologiquement parlant, il suffit de savoir que vous avez sous la main des compléments, en cas d’urgence, pour vous sentir déjà plus confiant et rassuré.

6. Réservez un vol de nuit

Beaucoup de gens qui tremblent de voyager en avion préfèrent souvent voler de nuit. Cela semble plus logique puisque la probabilité d’être submergé par le sommeil est nettement plus élevée que durant la journée. En effet, difficile de combattre son rythme de sommeil habituel. De plus, la nuit c’est toujours plus calme et tranquille à bord. Il n’y a pas de chariots roulant dans les allées, les annonces sont réduites au minimum, les lumières tamisées et la plupart des passagers sont plus silencieux. Un tel environnement doux et serein vous sera sûrement plus propice pour canaliser votre angoisse à bord.

Comment se rassurer à bord de l’avion ?

Difficile d’expliquer pourquoi autant de gens craignent l’avion. Est-ce parce qu’ils se sentent impuissants, sachant que seul le pilote peut contrôler l’appareil ? Serait-ce à cause de tous ces films fantastiques à la sauce hollywoodienne ? Finalement, il peut s’agir aussi probablement d’un traumatisme enfoui qui découle d’une mauvaise expérience à bord, à cause de fortes turbulences. Qu’importe la raison, la peur de voler peut vraiment gâcher le début de vos vacances. Alors, pour gagner en sérénité et mieux appréhender votre vol, voici quelques conseils qui vous aideront à vous détendre.

1. Parlez à l’équipage de votre peur de voler

Parler à l'équipage

Parler à l’équipage – Source : spm

« Parlez à un professionnel. Non, pas à un psychologue (bien que cela puisse aussi aider éventuellement), mais plutôt à un professionnel de la compagnie aérienne », suggère Romain Lloyd, expert en aéronautique. « Des contrôles de sécurité au roulage, en passant par le décollage et l’atterrissage, entendre ce qui se passe à l’extérieur de la cabine vous aidera à vous sentir moins à la merci de parfaits inconnus. » En vous familiarisant avec le jargon de l’aviation et en sympathisant avec les agents de bord, vous vous sentirez déjà plus en confiance. D’ailleurs, si vous avez un proche ou un ami qui travaille dans le milieu comme pilote ou steward, ce serait une belle aubaine d’en apprendre davantage et d’écouter leurs expériences. De même, n’hésitez pas à partager vos craintes avec l’équipage pour qu’on vous rassure. Faites donc confiance aux hôtesses de l’air qui ont eu affaire à de très nombreux passagers nerveux et angoissés. Et, dites-vous que le personnel de bord dispose très certainement d’une panoplie d’outils pour vous aider à vous sentir plus à l’aise.

2. Envisagez un siège côté couloir

Lorsqu’on a peur en avion, il est aussi important de choisir une place moins contraignante pour ne pas se sentir étouffé ou emprisonné. En vérité, le siège le plus recommandé serait celui du couloir. Après tout, c’est bien celui qui vous permet d’avoir la liberté de bouger à tout moment, pour faire les cent pas ou pour aller aux toilettes plus rapidement. « Si vous êtes claustrophobe, assurez-vous de choisir un siège côté couloir avant de voler », explique Lloyd. « Il est toujours plus sage d’aller vers une compagnie aérienne qui vous permet de choisir votre siège pour être plus à l’aise et pour ne pas se sentir pris au piège. Cela vous permet de vous lever facilement et de marcher dans la cabine au besoin. »

3. Ne mangez pas n’importe quoi !

Oui, c’est tout bête, mais ce que vous consommez peut aider ou aggraver votre vol.Règle d’or : ne montez jamais dans un avion le ventre vide (ni trop chargé non plus !), cela ne fait qu’accentuer la sensation de nausée. Même si la peur vous a coupé l’appétit, forcez-vous à grignoter quelque chose, comme un yaourt ou des fruits. Et pensez aussi à bien vous hydrater. Attention, allez-y mollo avec le café ou toute autre boisson caféinée, car cela peut augmenter votre nervosité. Les thés apaisants, en revanche, sont un vrai régal pour les nerfs !

4. Pensez à votre destination pour vous détendre

Evidemment, tout dépend de l’endroit où vous allez. Mais s’il s’agit d’une destination idyllique, et si vous avez hâte d’y être, c’est une excellente façon de déjouer votre peur et de focaliser vos pensées sur votre séjour. N’hésitez pas à fermer les yeux pour vous imaginer dans cette contrée nouvelle et pour réfléchir à tout un programme alléchant. « Lorsque les pensées négatives vous assaillent, détournez-les habilement en pensant à quel point vous vous sentirez bien une fois sur place. Dans cet endroit magique où vous profiterez de vacances bien méritées et durement gagnées », suggère Lloyd.

Dans quelles situations n’est-il pas conseillé de prendre l’avion ?

Hormis la peur, qu’elle soit justifiée ou non, il existe bien-sûr des cas plus graves et plus sérieux où le fait de prendre l’avion n’est pas du tout conseillé. Généralement, il s’agit de maladies spécifiques qui empêchent la personne de voyager librement, au risque d’aggraver son état de santé.

  • Toutes les maladies chroniques du système respiratoire avec des symptômes sévères (essoufflement même au repos), tel que le pneumothorax ou encore des affections au niveau du nez et des sinus paranasaux.
  • Une crise cardiaque ou accident vasculaire cérébral récent.
  • Une éventuelle intervention chirurgicale récente ou encore une blessure à l’abdomen ou même au cerveau.
  • L’augmentation de la pression intracrânienne (par exemple due à un traumatisme).
  • Une maladie coronarienne instable.
  • Une éventuelle psychose (sauf si vous êtes sous soins constants et que votre médecin vous donne son accord pour voyager).
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