Prenez le temps d’appeler vos parents

Peu importe ce que l’on traverse dans la vie, nos parents nous offrent un amour inconditionnel qui ne faiblit jamais avec le temps. Si vous avez la chance de les avoir encore, prenez le temps de leur montrer qu’ils sont aimés et qu’ils occupent la place la plus spéciale dans votre cœur.

L’être humain à souvent tendance à prendre ceux qu’il a peur de perdre avec des pincettes et à montrer l’intolérance la plus absolue à l’égard de ceux qui l’aiment envers et contre tout. Pour cette raison, nos parents sont souvent les tristes victimes de nos crises de colère, car lorsqu’on sait qu’une personne sera toujours à nos côtés, pourquoi faire preuve de compassion ? Voilà l’erreur que nous sommes peut-être des millions à commettre, car nos parents sont bien loin de faire partie de notre vie à jamais.

Nos parents sont irremplaçables

Il est facile de rejeter la faute sur ses parents parce qu’ils sont bien les derniers à se rebeller face à nos injustices. Pourtant, ce n’est pas parce qu’ils ne disent rien qu’ils n’en ressentent pas moins de peine et de chagrin. On dit souvent que pour connaître l’amour de nos parents, il faut devenir parent soi-même et c’est bien vrai. Vos parents donneraient leur vie pour vous et préféreraient mourir plutôt que de vous voir souffrir.

De la même manière qu’un parent voit encore son fils de trente ans comme un enfant de douze ans, un enfant garde en lui cette image immortelle de ses parents tels qu’il les connaît depuis sa naissance. Pourtant, plus on vieillit, plus ils vieillissent aussi, et bizarrement, c’est un concept que l’on n’arrive pas à s’ancrer dans la tête ; peut-être parce que justement, au fond de notre cœur, nous sommes terrorisés à l’idée de les perdre.

Nos parents sont loin d’être parfaits, et d’ailleurs ce sont les premiers à le savoir. Cette lettre poignante d’un papa plein de remords nous montre qu’il n’est jamais trop tard pour témoigner notre amour à ceux qui seraient prêts à nous donner leur vie. La voici.

« Un papa oublie »

« Ecoute cette histoire, mon fils, pendant que tu dors, ta petite main blottie contre ta joue, tes belles boucles blondes collées à ton visage. Il y a quelques minutes, j’ai senti une vague de remords pendant que je lisais mon journal dans la bibliothèque. Coupable, je viens à toi…

Voilà le fond de ma pensée mon fils : j’étais en colère contre toi. Je t’ai réprimandé parce que tu n’as pas essuyé tes chaussures. Je t’ai crié dessus parce que tu as renversé quelque chose. Je t’ai aussi crié dessus pendant le petit-déjeuner (…) Lorsque tu es sorti jouer en même temps que je m’apprêtais à sortir pour aller travailler, tu es revenu vers moi et tu m’as fait un signe de la main en criant « au revoir papa ! », et je t’ai répondu en fronçant les sourcils, « tiens-toi droit » (…) Tu es venu me voir un peu plus tard et lorsque j’ai levé la tête et que je t’ai regardé de manière impatiente, tu as hésité à la porte.

« Qu’est-ce que tu veux maintenant ? » ai-je dit brutalement.

« Rien » fut ta réponse. Tu as couru vers moi, tu m’as embrassé, tu as mis tes petits bras autour de mon cou, puis tu es parti en courant vers ton lit, en faisant des petits pas bruyants.

Je dois t’avouer une chose mon fils, la peur s’est emparée de moi. Quelle habitude suis-je en train d’adopter ? L’habitude de te crier dessus, de te critiquer sans cesse, voilà comment je te récompense pour simplement agir comme un enfant ? Ce n’est pas que je ne t’aimais pas, c’est que j’attendais trop de toi.

Il y a tellement de bonté en toi (…) Ta spontanéité et ton affection envers moi me le montrent tous les jours. Ce soir, je viens à ton chevet, et je me mets à genoux pour te demander pardon.

Je sais que je m’explique mal, et que ça ne justifie en rien mon comportement (…) mais demain je serai un vrai père. Je serais ton ami, je souffrirai en même temps que toi, et je sourirai en même temps que toi.

J’ai peur de t’imaginer en tant qu’homme, mais lorsque je te vois mon fils, enroulé dans tes draps, je vois que tu es encore un bébé qui reposait hier encore sur l’épaule de sa maman.

Je t’en ai trop demandé, vraiment trop…. »

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