Chaussures médicales : la technologie du confort

Lorsque les pieds sont constamment douloureux, le port de souliers inadéquats est généralement à blâmer. Pour y remédier, la conception et la fabrication de chaussures médicales reposent sur une technologie bien précise, dont le confort et la qualité sont les maîtres-mots.

Chausson, mule, botte ou bottines, basket, à velcro, en cuir, en caoutchouc ou en daim… Face à la sélection de chaussures disponibles et à leurs spécificités, il s’avère parfois complexe de trouver des chaussures sur mesure adaptées à son métier. Infirmières, aide-soignantes, IDE, ces professions qui concernent en grande majorité les femmes font partie des métiers éreintants, mais pourtant indispensables au quotidien. Pour promouvoir leur bien-être sur le lieu de travail, mettre à leur disposition des chaussures médicales adéquates est donc un enjeu capital.

Chaussures médicales, la technologie au service du confort

Au même titre que la blouse, les chaussures médicales font partie des équipements de protection individuelle obligatoires pour les professionnels de santé. Pour cette raison, concevoir des chaussures adaptées aux infirmières et aux aides-soignantes se doit d’intégrer aux souliers une technologie qui prend en compte la charge de travail en privilégiant confort, qualité et esthétisme, et ce, sans faire l’impasse sur le facteur ergonomique. Sabot ultra-léger, baskets mesh, de nombreux modèles de chaussures s’adaptent aux défis du quotidien pour permettre à ces membres du personnel hospitalier de réaliser leur travail dans les meilleures conditions. Semelles antidérapantes, matières confortables, protectrices, souples, légères et autoclavables, cette large gamme de chaussures peut même se décliner sous plusieurs coloris (violet, bleu-ciel, blanc, fushia, beige, marron) ou imprimés pour apporter une touche de gaieté au milieu médical.

Leur fabrication en plastique polymère élimine toute contrainte de stérilisation ou de nettoyage. En outre, certaines chaussures thérapeutiques particulièrement indiquées pour les pieds sensibles disposent de talons adaptés pour soulager la colonne vertébrale.

Les semelles orthopédiques adaptées à la morphologie du pied sont conçues pour diverses pathologies. Elles soutiennent le pied et la cheville, amortissent les chocs et protègent les articulations inférieures. La conception permet une circulation d’air, minimisant la transpiration. Pour ceux souffrant d’hallux valgus, une affection fréquente de l’avant-pied, surtout chez les femmes, il existe des chaussures thérapeutiques spécifiques pour soulager l’inconfort de cette déformation près de l’orteil.

Chaussures médicales. Source : spm

Pour autant, toutes les chaussures ne se valent pas et il convient de faire la différence entre certaines paires de chaussures pour femmes (mules, sandale, mocassins, ballerines, chaussures de sport, etc.) pouvant s’apparenter à une chaussure de travail et des chaussures médicales exclusivement fabriquées pour les soignants. Dans certains cas, les Crocs par exemple sont privilégiées aux chaussures professionnelles. Pourtant, elles restent beaucoup moins performantes. Des podologues américains ont également mis en avant des risques de déformation des orteils car le talon est instable. Par ailleurs, le pied n’est pas protégé en cas de chute d’instruments pointus ou de seringues, alors qu’il existe des modèles de chaussure de sécurité, dont les sabots infirmiers dotés d’embouts en acier pour protéger celles et ceux qui travaillent en chirurgie ou au bloc opératoire.

Une chaussure confort au service de l’hygiène

Au-delà des nombreux avantages de ces chaussures de travail, elles permettent également d’être à la pointe de la technologie pour limiter les risques d’infections nosocomiales qui provoqueraient entre 3500 et 9000 décès chaque année en France. Et pour cause, elles sont adaptées à un dispositif qui permet de tracer l’hygiène des mains chez le personnel soignant en intégrant simplement une puce à ces modèles médicaux. Le médecin, l’infirmière ou l’aidesoignante n’aura qu’à porter ses chaussures durant sa journée de travail. Des tapis connectés et installés près des distributeurs de gel hydro-alcoolique permettront alors à ce dispositif d’envoyer un signal dès qu’une paire de chaussures est à son contact, pour enregistrer ensuite cette fréquence sur une base de données.

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