Pourquoi un ruban coloré pourrait poser problème
Ce que beaucoup ignorent, c’est que cette solution, pourtant largement répandue, peut entraver le bon déroulement du traitement automatisé des bagages dans les aéroports. Mike Harvey, spécialiste du transport international, l’a expliqué très clairement : « Si une courroie ou un ruban gêne la lecture automatique lors du scan, le sac peut être écarté du circuit automatisé et nécessiter un traitement manuel. »
Et franchement, qui a envie d’arriver en vacances sans maillot, sans chargeur et sans brosse à dents ? Et c’est là que les choses se compliquent : un bagage traité manuellement, c’est un processus plus lent, une charge de travail supplémentaire pour le personnel au sol — et un risque bien réel que la valise ne soit pas chargée à temps dans l’avion. Dans les grands aéroports internationaux, chaque minute compte. Un petit nœud coloré peut suffire à créer un point de friction dans un système calibré à la seconde.

Transporter une valise à l’aéroport. Source : spm
Les autocollants décoratifs, eux aussi à surveiller
Le ruban n’est pas seul en cause. Beaucoup aiment aussi décorer leur valise avec des autocollants. C’est mignon, c’est fun, ça permet de repérer son bagage… mais ça peut aussi perturber les capteurs des machines à l’aéroport.
Un autocollant mal placé, un code-barres masqué, et votre valise risque de finir sur la voie lente. L’expert recommande donc de garder la surface aussi lisible et épurée que possible. Car les équipements de tri, eux, n’aiment pas les fantaisies : plus c’est lisse, plus c’est rapide.
Des alternatives sûres pour identifier votre valise
Cela dit, il reste parfaitement possible de reconnaître son bagage rapidement, sans prendre de risque inutile. La première solution, la plus simple et la plus préventive, consiste à choisir dès le départ une valise au design distinctif. Optez pour une couleur vive, un motif original, ou une finition inhabituelle.
Petit conseil : ajoutez aussi une étiquette rigide avec votre prénom en gros caractères — ça attire l’œil sans gêner le système.
Autre astuce souvent négligée : la sangle de bagage. Contrairement au ruban, elle est conçue pour être détectable et lisible par les machines, tout en ajoutant une couche de sécurité en cas d’ouverture accidentelle.
Pour les voyageurs prudents, l’usage d’un traceur GPS dans la doublure de la valise est une assurance précieuse. Si le bagage se perd, il peut être localisé en temps réel. Un simple cliché pris avec votre téléphone avant l’enregistrement peut également faire toute la différence : en cas de réclamation, avoir une photo précise du bagage accélère grandement les démarches.
Privilégier la simplicité, c’est aussi voyager plus sereinement
En clair, mieux vaut rester simple. Évitez tout ce qui pourrait embrouiller les machines des aéroports, et misez sur des solutions qui ont fait leurs preuves.
Personnaliser, oui — mais avec bon sens. Un ruban, un autocollant mal placé, ça peut suffire à ralentir tout un système bien huilé.
L’idéal ? Une valise facile à reconnaître mais sans piège pour les scanners. Un look bien pensé, une sangle pratique, un petit tracker discret… et c’est le stress en moins au moment du débarquement.