On le voit bien. Son compte instagram pullule d’images d’« acceptation de soi » et à en juger par son nombre de followers s’approchant des 19 000, on peut considérer que son action a le vent en poupe. Son but est clair: Sensibiliser les femmes ( et au passage, les maris ) à réaliser que la suprématie du corps mince ne tient pas de son allure mais de sa santé.
Par ailleurs c’est son article sur la plateforme Scary Mommy qui a généré beaucoup d’attention. Elle y a précisé « Je serai la première à l’admettre – Je me dénude beaucoup sur Instagram. Et c’est devenu un peu hors de contrôle pour être honnête. Mais je n’y peux rien. Quand on a un corps aussi fabuleux que le mien, on l’adopte. »
Sur ces propos qui débordent de confiance en soi et non sans un brin d’humour, son idée est de transmettre à toutes les femmes au physique changeant un « mode d’emploi » de l’amour propre.
Un sentiment de honte
Pour Lindsay, sa prise de poids a représenté un réel handicap après la grossesse et la naissance de ses enfants. D’un point de vue esthétique, la femme était insatisfaite de ses kilos en trop et cherchait à tout prix à s’en débarrasser, en vain. Se sentant trahie par son corps, elle raconte avoir été confrontée à la honte pendant très longtemps, et ce sera la bienveillance de son mari qui fera toute la différence.
Accepter votre corps après l’accouchement
Finalement, ce ne sera que lorsque la jeune femme décide de reprendre sa vie en main, en abandonnant ce combat destructeur face à ses kilos qu’elle retrouvera réellement son bien-être. Et cette décision, elle confie qu’elle la doit essentiellement à son mari. En effet, ce dernier lui aurait constamment répété qu’il la trouvait “plus belle que jamais” avec son nouveau corps. Des messages d’amour et de tendresse de son conjoint qui ne feront que renforcer sa confiance en elle pour accepter son nouveau corps de maman, mais qui lui feront également prendre conscience que de nombreux maris ne parviennent pas à faire preuve d’autant de bienveillance.
Une réalité difficile à accepter
Lindsay Wolf se confie sur les nombreux messages de mamans qu’elle a pu recevoir. Une majorité d’entre eux partageait un point en commun: le regard de l’autre. Pour ces femmes, s’accepter a été d’autant plus difficile car leur mari avait du mal à s’habituer à leur nouvelle morphologie. Pour quelques-unes, l’impact le plus significatif s’est fait ressentir au niveau des relations sexuelles qui se sont progressivement espacées. Pour d’autres, le mal-être provenait de leur estime de soi, ce qui augmentait leur malaise au moment de dévoiler leur corps à leur partenaire.
Un esprit sain dans un corps sain
Pour cette jeune maman qui s’assume pleinement sur son compte instagram, il est important d’apprécier sa silhouette sans attendre la validation des autres, le plus important étant de privilégier son bien-être et sa santé pour accepter son corps. Cette adepte du naturel et de la confiance en soi souligne que les corps des femmes sont faits pour changer, évoluer et se transformer au fil du temps, et que cela n’est autre que “la preuve physique que ces changements sont complètements naturels et admirables, et représentent la beauté d’être femme”. Après tout et comme elle rappelle si bien, les femmes sont bien plus qu’une enveloppe corporelle. Ce sont des êtres vivants qui méritent d’être aimée, adorés et désirés quelle que soit leur taille.
En effet, si Lindsay Wolfe n’est pas en phase avec les diktats quasi-fantasmagoriques affichés sur les réseaux, elle sait et affirme que son corps est fabuleux. Elle a ainsi pu bravé une chaîne de problèmes tels que les troubles de l’alimentation et la dysmorphophobie pour s’engager dans une lutte destinée à améliorer le bien-être d’autres femmes ayant souffert de leur poids.
Son mari est également un exemple à suivre pour la gent masculine. D’un soutien infaillible, ce dernier lui a montré qu’il était indispensable de s’aimer et de s’accepter, en multipliant les preuves d’amour à son égard. C’est d’ailleurs sur ce beau constat qu’elle s’est rendue compte de la double chance qu’elle avait. Celle qu’elle s’est donnée et qu’elle prône aujourd’hui, puis celle que son mari lui a toujours manifesté.
