Ce vieil homme meurt dans la solitude et laisse derrière lui un message émouvant

Si la solitude peut parfois apporter du réconfort, certaines situations de la vie nécessitent de la chaleur humaine. Ainsi, lorsqu’on se retrouve dans le besoin, l’amour et la présence des proches deviennent essentiels et extrêmement précieux. Les personnes âgées qui finissent leurs jours seules dans des maisons de retraite connaissent très bien cette souffrance. Pour l’illustrer, une infirmière a partagé un poème bouleversant. Le Sunday Post explique comment ces quelques mots sont rapidement devenus viraux. 

Partagé par de nombreux médias et internautes, le poème connu sous le nom de “Cranky Old Man” (en français “le vieillard grincheux”) a été initialement publié sous forme de témoignage relatant l’histoire d’un vieil homme en maison de retraite. Toutefois, il s’est avéré que l’histoire était fictive, ou du moins que son origine était difficile à déterminer.

Ainsi selon le Sunday Post, ce poème aurait été écrit en 1966, par une infirmière travaillant dans un service gériatrique écossais, du nom de Phyllis McCormack. Ses strophes publiées il y a plus de 40 ans auraient eu pour titre “Look Closer” (en français, “Regardez de plus près”). Le poème aurait été retrouvé dans les affaires d’une vieille dame en maison de retraite. Depuis, l’histoire a circulé et s’est transformée au fil des années.
Quelle que soit son origine, ses mots restent tout de même très touchants. Le poème reflète le mal-être d’une personne à un âge avancé, qui se sent seule, et qui n’a pour compagne que sa solitude et d’anciens souvenirs.

La solitude en maison de retraite

Se sentir abandonné par ses proches, avoir l’impression d’être un fardeau pour les autres malgré tout l’amour et l’attention donnés et reçus par le passé, c’est ce que vivent énormément de gens âgés. En particulier ceux qui vivent dans des maisons de retraite et y coulent leurs derniers jours en espérant à chaque fois que l’un de leurs enfants ou petits-enfants pense à eux. Mais leurs espoirs s’amenuisent au fil des mois et des années, jusqu’à s’évanouir totalement. Ils se rassurent en se disant que leurs proches doivent avoir de nombreuses d’occupations pour les empêcher de leur rendre visite, mais dissimulent au fond d’eux-mêmes une tristesse et une déception profondes.

Le dernier message d’une personne âgée

Dans ce poème bouleversant, le “Vieillard grincheux” fait référence à un vieil homme qui, comme malheureusement beaucoup de personnes de son âge, a dû quitter ce monde en étant seul dans une maison de retraite. Personne n’était jamais venu lui rendre visite et personne ne pensait qu’il pouvait laisser quoi que ce soit à quiconque. Ces mots n’ont pas manqué d’émouvoir tous ceux qui ont lu ou entendu le poème.

Celui-ci s’adresse à tous les enfants, aux jeunes et aux adultes, pour que ces derniers prennent toujours soin de leurs parents, pour qu’ils leur accordent du temps même quand leur rythme de vie est effréné, et qu’ils n’oublient jamais que leur amour est inégalable.

Découvrez ces quelques rimes émouvantes:

Vieillard grincheux
Que voyez-vous, infirmières, que-voyez-vous ?
A quoi pensez-vous, quand vous me regardez ?
Un homme grincheux, et peu sage,
L’air incertain, le regard lointain,
Qui, sans vraiment résister, vous laisse faire ce que vous voulez,
Me nourrissant ou me lavant, dans une longue journée à remplir.
Je vais vous dire qui je suis, pendant que je suis assis ici,
Comme je le fais à votre demande, comme quand je mange à votre guise.
Je suis un enfant de dix ans, avec un père et une mère,
Je ne suis pas seul, j’ai des frères et sœurs qui s’aiment.
Je suis un jeune garçon de seize ans, avec des ailes aux pieds,
Rêvant que bientôt viendra le jour, où je rencontrerai l’être aimé.
Mais désormais à 20 ans, mon cœur fait un bond,
Je garde bien le souvenir des vœux, que j’ai promis d’honorer.
A 25 ans, ça y est, j’ai mes propres enfants,
Qui ont besoin de moi pour les guider et leur offrir un foyer.
Je suis un homme de trente ans, mes petits ont vite grandi,
Ils étaient liés, par des liens qui devaient perdurer.
A quarante ans, mes enfants ont grandi et m’ont quitté,
Ma femme reste à mes côtés, mais elle ne me voit pas pleurer.
A cinquante ans, encore une fois, les bébés jouent autour de moi,
Et à nouveau, nous avons des enfants, ma bien-aimée et moi.
Les jours sombres arrivent, ma femme est maintenant morte,
Je contemple l’avenir, je frissonne d’effroi.
Car mes petits sont occupés avec leurs propres enfants,
Et je me remémore cet amour d’antan.
Je suis maintenant un vieil homme, que la nature est cruelle,
Le corps s’affaiblit, grâce et vigueur ont déployé leurs ailes.
Il y a désormais une pierre, là où jadis j’avais un cœur,
Mais à l’intérieur de cette vieille carcasse, un jeune homme se trouve encore.
Et de temps en temps, mon cœur se remplit de chagrin
Je me remémore mes joies, je me souviens de mes peines,
Et j’aime et je vis, car la vie continue.
Je pense aux années, qu’elles sont peu nombreuses et passent trop vite,
Alors, acceptez le fait brutal que rien n’est fait pour durer.
Ouvrez les yeux, infirmières, ouvrez-les et voyez,
Non pas un homme grincheux,
Mais regardez de plus près, voyez…MOI !

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