8 phrases pouvant être nocives pour votre enfant et 8 choses à dire à la place

Le pouvoir des mots ! Nous entendons cette phrase partout autour de nous, bien que de nombreuses personnes ne comprennent pas sa réelle signification. Les mots ont un énorme impact sur notre vie. En effet, ces derniers ne peuvent peut-être pas changer la réalité, mais peuvent en revanche modifier notre perception de celle-ci, ce qui in fine, a la même incidence sur nous. Bruno Tessarech illustre parfaitement cette causalité lorsqu’il dit : « Ce ne sont ni les hommes, ni les passions, encore moins les idées qui mènent le monde. Mais les mots, rien que les mots. ». La façon dont nous les utilisons peut donc profondément affecter les autres, en particulier lorsqu’il s’agit d’un enfant.

Nous pouvons inconsciemment blesser nos enfants avec des mots dont nous ne réalisons pas l’ampleur. Ainsi, la pression que nous exerçons sur eux en tant que parents peut les empêcher de développer leur estime de soi. Ils intériorisent nos propos et les assimilent ce qui finit par altérer leur épanouissement.

Les phrases à ne pas dire à ses enfants

1)Je suis fier de toi

Exprimer sa fierté en tant que parent peut sembler anodin voire même délicat. Néanmoins, lorsque vous félicitez votre enfant pour la moindre réalisation, l’éloge perd alors de son sens. En revanche, il serait plus judicieux de les encourager en louant des choses spécifiques à leurs réalisations. Ainsi, leur suggérer qu’ils devraient être fiers de leur travail leur fait prendre conscience de l’importance de l’autosatisfaction.

2)Je vais en parler à papa / maman

Menacer de vous plaindre auprès de votre partenaire décrédibilise complètement votre autorité. De plus, attendre que l’autre parent rentre à la maison pour résoudre un conflit n’est pas astucieux. En sus de faire passer votre conjoint pour le « méchant », vous perturbez votre enfant car il risque d’être sermonné plus tard après les faits. Essayez plutôt de lui faire comprendre calmement pourquoi vous êtes contrarié.

3)Comment s’est passé ta journée ? 

Demander à votre enfant comment s’est passé sa journée est une question vague auquel il risque également de répondre de façon évasive. Au lieu de cela, demandez-lui de vous raconter les détails de sa journée et les événements qu’il a apprécié. Cela aboutira à des réponses plus longues et détaillées.

4) Tu n’auras pas de dessert si tu ne finis pas ton assiette 

En menaçant votre enfant qu’il n’aura pas dessert tant qu’il n’aura pas fini son repas, vous donnez raison à la répulsion que votre enfant pourrait avoir envers son plat.  Essayez plutôt de lui présenter la chose comme suit : « Nous allons d’abords manger la soupe, ensuite nous prendrons un dessert ». Ainsi, vous faites comprendre à votre enfant que les deux sont savoureux et qu’il faut simplement les manger dans l’ordre.

5)Dépêche-toi !

Lorsque vous sommez votre enfant de se presser, vous augmentez son niveau de stress. Faites-lui plutôt passer le message de manière plus ludique en l’impliquant un peu plus. Vous pourrez alors lui dire que vous allez vous préparer ensemble et que vous allez faire vite sinon vous risquez d’être en retard.

6)Laisse-moi tranquille

Si vous rejetez constamment votre enfant, il finira par croire qu’il est inutile de venir vous demander de l’aide ou des conseils. Vous êtes parent, mais vous êtes également humain ! Il est donc évident que vous êtes souvent occupé et ne pouvez pas toujours faire preuve d’une patience absolue avec votre enfant. Néanmoins, il est important de veiller à le soutenir autant que vous le pouvez et de lui donner toute l’attention dont il a besoin.

7)Tu devrais avoir honte

Un enfant est trop jeune pour comprendre véritablement ce qu’est le sentiment de honte. Le ton avec lequel vous dites cette phrase bouleverse votre enfant sans qu’il n’en comprenne réellement le sens. Essayez donc de lui expliquer ce qui ne va pas avec son comportement et à quel point il est important qu’il évite de refaire la même chose.

8)Arrête de pleurer !

Pleurant est une façon pour votre enfant d’exprimer son mal-être. En lui disant : « Ne pleure pas », vous minimisez sa peine et ne prenez pas en compte ses sentiments. Encouragez-le plutôt à vous expliquer avec des mots ce qui le pousse à pleurer afin de trouver une solution.

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