« On s’en fiche de l’avis des autres » Elle a 83 ans et son mari 44 ans et ils s’aiment plus que tout

C’est un couple atypique puisqu’une génération les sépare. Edna et son mari, Simon, ont respectivement 83 ans et 44 ans. Ils disent à l’unissons que sous les draps, ils font l’amour comme au premier jour. Découvrez l’histoire de ces amoureux hors du commun qui assument leur différence d’âge, relayée par le média britannique Metro. 

A 40 ans d’écart, Edna et Simon sont plus amoureux que jamais. Malgré cette différence d’âge, leur sexualité n’en pâtit pas. Mieux encore, les deux affirment faire l’amour comme des jeunes gens. ils racontent leur vie de couple qui se démarque de l’ordinaire.

Edna et Simon

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40 ans d’écart entre les deux amoureux

« Nous sommes plus heureux que jamais » se réjouit le couple qui affirme ne pas faire attention au regard des autres. Si les amoureux ne passent pas inaperçus, c’est parce que 40 ans les séparent. Edna a 83 ans tandis que Simon en a 44. « Nous nous câlinons comme un couple d’enfants sur le canapé » raconte l’octogénaire. Ils se sont dits oui il y’a 14 et ce qui a plu à la septuagénaire à l’époque était le talent de son époux en orgue. Depuis, ils sont inséparables, révèle Metro. D’autres histoires de couple touchantes donnent foi en l’amour comme ce témoignage de mariés depuis 67 ans qui sont morts main dans la main.

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Ils ne prêtent pas attention aux mauvaises langues

Si le couple est heureux de cette union, ils ont souffert des propos cyniques de certaines personnes qui qualifiaient Simon de « toy boy » [ndlr : homme jouet] Edna le soutient : « Nous sommes toujours intimes dans la chambre autant que n’importe quel couple amoureux ».

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La femme de 83 dit qu’elle et son époux s’arrêtent souvent dans la rue pour s’embrasser et qu’elle n’a jamais pris conscience de cette différence d’âge en public.

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Des amoureux sensuels malgré leur différence d’âge

N’en déplaise à ceux qui imaginent que les seniors ont une libido en berne, Edna garde toujours des instincts plein de volupté. « J’embrasse le cou de Simon et lui pince les fesses au supermarché. Il dégrafe mon soutien-gorge dans la file d’attente » s’amuse-t-elle.

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Pour les amoureux, leur vie sexuelle est heureuse. Ils ont même renouvelé leurs vœux de mariage et se donnent des surnoms « Piglet » et « Piglette » [ndlr : cochonnet et cochonnette]. Des sobriquets qui témoignent de leur forte complicité. Une qualité essentielle pour une relation heureuse et durable.

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Simon, le génie de la musique

L’atout charme de Simon ? Sa maestria à jouer de l’orgue, un instrument difficile à manipuler. Pour charmer sa belle, le quarantenaire n’hésite pas à jouer sa ballade préférée « Goodnight Sweetheart [ndlr : Bonne nuit ma chérie].

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Malheureusement, sa tournée a été écourtée en raison de plusieurs problèmes de santé dont le diabète de type 2 et une greffe de rein qui l’a forcé à arrêter de travailler.  L’homme souffre également de dyslexie, de dyspraxie et du syndrome d’Asperger. Malgré tous ces troubles, Simon est un génie de la musique puisqu’il joue un morceau en l’écoutant seulement une seule fois.

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Un couple fusionnel

Edna, mère de quatre enfants, explique que son époux et elle s’aiment encore plus qu’avant. « L’amour a grandi au fil des ans, c’est absolument merveilleux » soutient-elle. Pour elle, ces sentiments la rajeunissent et raconte que dans la rue, ils se jettent toujours des regards amoureux. Aujourd’hui, c’est l’octogénaire qui prend soin de Simon en raison de ses nombreux troubles de santé. « Je dois le nourrir correctement. Nous nous soutenons et nous nous aimons. La vie ne pourrait pas être meilleure » s’émerveille la femme qui a choisi de se moquer des mauvaises langues.

Couple intergénérationnel : quels obstacles ?

Si ce type de couple est courant, nombre d’entre eux continuent de subir les clichés qui ont la peau dure. Et pour cause, il demeure encore une incompréhension parmi les proches et la société dans sa globalité. Pour Pascal Duret, sociologue, ces relations continuent de déranger en raison d’une dissonance avec le romantisme que l’on nous impose. « Elles contrecarrent le : « Ils vécurent heureux jusqu’à la fin de leurs jours ».  C’est justement cette présomption de la séparation naturelle qui perturbe lorsque « l’un des deux a l’âge d’être le parent de l’autre ».

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