Quatre mères célibataires achètent une maison et élèvent leurs enfants comme une même famille

Donner naissance à une « commune maternelle » dans le Vermont (aux États-Unis) et laisser leurs maris leur rendre visite régulièrement était une plaisanterie récurrente entre ces deux grandes amies, Holly Harper et Herrin Hopper. Mais, en pleine pandémie, lorsqu’elles ont divorcé quasiment en même temps et qu’elles ont été frappées par le coût élevé de la vie à Washington, l’idée ne semblait plus autant farfelue. Plongez dans le quotidien de ce quatuor étonnant qui semble avoir trouvé la recette du bonheur !

La « Maison des Sirènes », le nouvel havre de paix de quatre mères célibataires

« Holly et moi, on s’est regardé et on s’est dit : ‘Et, pourquoi ne pas le faire ?’ », se souvient Harper. Toutes deux, à l’unisson, motivée par cette nouvelle aventure, ont décidé de foncer. Pour s’offrir la demeure idéale, les deux mères célibataires ont pris soin de proposer ce concept inédit à deux autres femmes, Jen et Leandra, dans une situation similaire. Elles ont adoré l’idée !

Et hop, en seulement un week-end, elles ont réussi à dénicher une maison de quatre logements, qu’elles ont rapidement baptisée « Maison des Sirènes », en hommage aux créatures mythiques qui vivent dans les profondeurs de la mer. Les quatre femmes ont ainsi acheté la maison et emménagé ensemble, prêtes à élever leurs enfants dans un esprit collectif. Certes, il ne s’agit ni d’une communauté ni d’une famille élargie, mais cet arrangement a profité à chacune d’entre elles.

Vivre ensemble ? Une merveilleuse solution qui tombait à point nommé !

« Il y a presque un filet de sécurité spirituelle chaque jour ici. Je m’y sens moi-même, plus naturelle que jamais. Quelle que soit la version que je montre, la meilleure comme la pire, mes amies m’acceptent telle que je suis ! », avoue Herrin. De son côté, Holly est plutôt de nature traditionnelle et conventionnelle, mais l’opportunité d’emménager avec d’autres femmes s’est présentée à un moment critique de sa vie. A l’aube de la quarantaine, elle venait de connaître deux coups durs : l’échec de son mariage et le décès de son père. « Ma vie avait été réduite en cendres. Je me suis tournée vers Herrin et je lui ai dit : ‘Je n’ai littéralement plus rien !’ » se souvient-elle.

Une cohabitation salvatrice pour faire des économies, briser la solitude et vivre confortablement

Depuis le début de cette grande aventure, Herrin a réalisé quelque chose de vraiment libérateur : « Vous pouvez faire tout ce que vous voulez. Brûlez les règles sociales et vivre différemment ».

Il faut dire que ce système de cohabitation a permis aux quatre familles d’économiser de l’argent mensuellement et de vivre confortablement, même au-dessus de leurs moyens. Et pour cause, les mamans partagent tout : les courses, le covoiturage, la garde des enfants, la promenade des chiens, la préparation des repas et de grands moments de joie. Selon Herrin, la cohabitation lui permet même d’économiser jusqu’à 30 000 dollars par an ! « La ‘Siren House’ est encore plus grande et moins chère que l’ancien logement de Holly. Après le divorce, elle a loué un petit studio pendant 18 mois. À l’époque, son loyer, son parking et ses charges s’élevaient à 2 550 dollars par mois ! », souligne-t-elle.

Mais, avec toute cette tribu, le quotidien n’est pas de tout repos !

Même si elles s’amusent beaucoup et ne regrettent absolument pas leur choix, ces quatre mamans reconnaissent que la gestion du quotidien peut parfois s’avérer compliqué. « Nous ne savons jamais à qui appartiennent les chaussettes… des chaussettes, il y en a vraiment partout ! », plaisante Herrin.   « Vaisselle, iPads, tasses…. Il y a beaucoup d’échanges qui ont lieu et c’est souvent le bazar à la maison, mais ce n’est pas grave ! ».

« Pour que tout reste en ordre, toutes les mamans organisent régulièrement des ‘réunions de propriétaires’ afin de discuter des questions essentielles, telles que les dépenses de jardinage, la réparation du toit, etc. Et pour ajouter du fun à l’affaire, on le fait souvent autour d’une bouteille de champagne ! », poursuit-elle.

« Siren House », un vrai petit paradis pour les enfants

Les enfants, âgés de 9 à 14 ans, sont devenus amis et ont développé une relation semblable à celle des cousins. Ils adorent vivre ensemble dans cette demeure qui répond à toutes leurs attentes : elle dispose d’une slackline de parkour, d’un grand jardin, d’une salle de sport, d’un trampoline de 15 pieds, d’une télévision grand écran, d’un studio de bricolage et même d’une piscine gonflable en été.

Quant aux mères célibataires, la cohabitation leur a donné un autre niveau de liberté. Plus besoin de s’inquiéter, elles ont trouvé des « baby-sitters » sur place : si l’une doit quitter la maison, une autre peut assurer la garde des enfants sans problème.

Cette nouvelle tendance est en passe de faire de nombreuses adeptes

Depuis qu’elles ont partagé leur nouvelle vie sur les réseaux sociaux, de nombreuses mères célibataires semblent emballées par cette formidable idée et tentent d’assouvir leur curiosité en posant une multitude de questions. Le quatuor féminin espère justement inspirer d’autres femmes à explorer ce mode de cohabitation originale. Certes, leur maison n’est pas parfaite, mais elle donne à ces quatre familles la plus grande chance de connaître les vraies joies de la vie.

« Le but de la vie n’est pas d’atteindre un certain niveau de perfection, mais de créer un environnement dans lequel nous sommes en sécurité pour rechercher le bonheur à chaque instant… », a déclaré Holly à Insider.