Une mère devient mère porteuse pour sa fille après une lutte contre la leucémie

Cette histoire est pour le moins insolite et prouve que l’amour d’une mère pour ses enfants n’a pas de prix. C’est le cas de cette maman qui s’est proposée comme mère porteuse pour donner un enfant à sa fille.

Un long combat contre la maladie

Alice Hohenhaus a été diagnostiquée avec une leucémie à l’âge de quatre ans, puis a fait une rechute à l’âge de neuf ans. La radiothérapie qu’elle a suivie lui a laissé des cicatrices et l’a rendu incapable de concevoir naturellement des enfants, à cause notamment des complications utérines. Cependant, Alice a toujours voulu être mère. Pire encore, le fait de tomber enceinte mettait sa vie en danger. Les médecins lui ont alors conseillé d’avoir recours à une mère porteuse.

Un rêve devenu réalité

Voyant sa fille désespérée, Theresa a décidé de prendre les choses en main, comme relayé par nos confrères du Daily Mail dans un article publié le 24 août 2016. Mère de 5 enfants, cette femme australienne n’a pas hésité une seconde à offrir son aide à sa fille, même si Alice a refusé au départ.

Theresa a alors accueilli des embryons de sa fille et de son gendre. Elle s’est portée volontaire pour être une mère porteuse à la place de sa fille dont l’utérus a été endommagé par son traitement contre la leucémie.

La maman Theresa enceinte

La maman Theresa enceinte. Source : spm

Theresa est alors tombée enceinte pour sa fille. Durant la grossesse, Alice a pris soin d’assister à chaque rendez-vous et à chaque échographie avec sa maman. Ne pouvant pas porter elle-même son bébé, Alice essayait de vivre la grossesse du mieux qu’elle le pouvait, à travers sa mère. Pour Theresa, cette expérience est la meilleure de toute sa vie. Rendre heureuse Alice en valait la peine, d’autant plus qu’elle a failli la perdre deux fois auparavant, à cause de l’hémorragie provoquée par sa grossesse.

Un accouchement émouvant

Durant l’accouchement, mère et fille étaient préoccupées. Theresa était inquiète de savoir comment elle s’en sortirait. Tandis qu’Alice était anxieuse de voir sa maman accoucher. Malgré ces inquiétudes, toutes les deux ont pu passer cette expérience avec succès. Theresa a eu son bébé naturellement. Le petit Parker a été placé sur son ventre alors qu’Alice a coupé le cordon.

Theresa a accouché du petit Parker

Theresa a accouché du petit Parker. Source : spm

Selena Rollason, leur photographe de naissance a pu capturer chaque moment de cette naissance émouvante. Elle avoue à Daily Mail Australia qu’elle a trouvé l’histoire d’Alice tellement intrigante, qu’elle a eu du mal à croire qu’elle était vraie. En tant que mère, Selena dit que c’était l’une des choses qui l’a vraiment touchée. Voyant sa fille très heureuse, Theresa n’a pas hésité a proposé à Alice d’être à nouveau mère porteuse si elle le souhaitait. Cela demande certes de l’effort, mais Theresa estime être en bonne santé. Elle dit d’ailleurs être prête à tout pour ses enfants.

Theresa avec sa fille et le bébé

Theresa avec sa fille et le bébé. Source : spm

Le jour de la naissance, James le frère d’Alice a rejoint sa famille pour partager ce moment spécial avec son neveu. D’ailleurs, si Alice était encore en vie, c’est en partie grâce à son frère. Quand Alice était en rémission, à l’âge de huit ans, les médecins ont passé des tests aux parents et aux enfants pour voir s’ils peuvent être des donneurs de moelle osseuse au cas où Alice fait une rechute, mais personne ne l’était. Les médecins ont alors demandé aux parents s’ils envisageaient d’avoir un autre bébé dans l’espoir d’avoir un donneur compatible pour Alice. Le couple n’a pas hésité, malgré leur situation financière. C’est ainsi que James est né peu de temps après.

Quand Alice a fait une rechute à neuf ans, les médecins ont prélevé la moelle osseuse de la hanche de James pour sauver la vie d’Alice. Theresa estime que sans James, ni Alice ni Parker ne seraient là aujourd’hui.

Quid de la gestation pour autrui en France ?

Selon le journal quotidien français LA CROIX, La gestation pour autrui (GPA), qu’on appelle aussi le recours à une mère porteuse, implique généralement qu’aucun lien biologique n’existe entre la mère porteuse et l’enfant qu’elle met au monde, car l’ovule fécondé provient soit de la mère commanditaire, soit d’une donneuse. En France, la GPA est illégale en vertu d’une loi de 1994 relative au respect du corps humain. Les opposants à la maternité de substitution y voient une exploitations du corps de la femme.

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