On entend souvent dire que « tout est pris en charge, de l’aéroport à la clinique », et ce n’est pas une légende. Mais avant de se lancer, mieux vaut savoir exactement à quoi s’attendre. Voici le déroulé, étape par étape.
Avant la greffe : les étapes de préparation
Tout commence bien avant le décollage. Premier réflexe : envoyer quelques photos de son cuir chevelu avant le départ pour une greffe de cheveux Turquie. Pas besoin de matériel professionnel, un simple téléphone suffit. L’idée ? Montrer à la clinique les zones dégarnies et les zones donneuses pour permettre aux spécialistes d’évaluer le terrain.
À partir de là, un plan personnalisé est proposé. Nombre de greffons, faisabilité de la greffe, projection du résultat… tout est étudié avec précision. Une fois le feu vert médical obtenu, place à l’organisation. Et là, c’est souvent très fluide : vol réservé, accueil à l’aéroport, transfert jusqu’à l’hôtel puis vers la clinique. Le patient n’est jamais vraiment livré à lui-même.
Avant l’intervention, une consultation en face à face avec le chirurgien est prévue. Ce moment est capital : c’est là que tout se précise. Ligne frontale, densité souhaitée, technique utilisée… rien n’est laissé au hasard. L’équipe donne aussi une liste de consignes claires : stopper certains médicaments, éviter alcool et caféine, préparer la peau du crâne.
C’est une phase un peu technique, mais très rassurante. On arrive au jour J en comprenant parfaitement ce qui va se passer – et avec une équipe qui a déjà tout balisé.
Le jour J : déroulement de l’intervention
Le matin de l’intervention, tout est minuté. Accueil à la clinique, derniers échanges avec le médecin, puis préparation. Le cuir chevelu est nettoyé, parfois rasé (surtout au niveau de la zone donneuse). C’est rapide, efficace.
L’anesthésie est locale, donc aucune douleur pendant l’opération, même si on reste éveillé. La technique la plus utilisée ? La FUE, qui consiste à prélever un à un les follicules pour les réimplanter là où la chevelure s’est faite plus discrète. Résultat plus naturel, cicatrices quasi invisibles.
Le nombre de greffons varie, mais tourne souvent autour de 3 000 à 4 000. L’intervention prend plusieurs heures – entrecoupées de pauses. Ce n’est pas une promenade de santé, mais c’est largement supportable.
En fin de journée, les greffons sont en place, les zones traitées protégées. Et surtout, un premier contrôle est effectué pour s’assurer que tout s’est bien déroulé. Quelques recommandations sont déjà données pour la suite, histoire de ne rien laisser au hasard.
Après la greffe : soins et récupération
Dès le lendemain, les soins post-opératoires débutent. On apprend à nettoyer la zone implantée avec beaucoup de douceur – pas question de frotter –, à appliquer les bons produits, à éviter les mauvais gestes. Pas de soleil, pas de sport, pas d’oreiller plat. Juste un peu de repos, la tête surélevée, le temps que les greffons s’ancrent.
Le retour à la maison se fait généralement deux ou trois jours plus tard, le temps de s’assurer que tout est en ordre. Un kit complet est souvent fourni pour les soins des jours suivants : shampooing doux, spray apaisant, notice claire.
Et ensuite ? Il faut être patient. Les premiers cheveux tombent – oui, c’est normal – avant que la vraie repousse ne commence. Le résultat devient visible au bout de quelques mois, avec un effet notable vers le troisième, et souvent spectaculaire autour du neuvième.
Le suivi ne s’arrête pas là : messagerie, appels vidéo, photos régulières… Les cliniques turques sont généralement très attentives à l’évolution post-opératoire.
En résumé, une greffe de cheveux en Turquie, ce n’est pas juste une opération. C’est un parcours complet, balisé à chaque étape. De la première photo envoyée jusqu’aux premiers résultats visibles, tout est pensé pour accompagner, rassurer, optimiser.
Mais – et c’est un point à ne surtout pas négliger – le choix de la clinique reste déterminant. Une bonne équipe, un protocole transparent, un suivi sérieux : c’est là que se joue, en grande partie, la réussite de l’intervention.
