Impact du cyberharcèlement sur la santé mentale des adolescents

Le cyberharcèlement constitue aujourd’hui un abcès qu’il est temps de percer. Entre 2021 et 2022 en France, presque un tiers des collégiens soit 28,4 % affirment avoir été victimes de cyberviolence. Ce chiffre est d’autant plus ahurissant lorsqu’on sait, d’une part, qu’il ne comprend que les collégiens qui osent en parler, et d’autre part que seules 54 condamnations ont été enregistrées de 2018 à 2021 dans ce même pays. Ainsi, cet article s’ajoute à l’édifice monumental pour présenter une nouvelle fois l’importance de ce fléau sur la santé mentale des jeunes.

Qu’est-ce que le cyberharcèlement

Le cyberharcèlement représente l’intimidation d’autrui au moyen des technologies, dont les réseaux sociaux, les messageries instantanées ou les SMS.

Cela peut prendre la forme :

  • d’une usurpation d’identité par l’envoi de messages diffamatoires à d’autres individus
  • d’un envoi de photos ou de vidéos embarrassantes de la personne intimidée
  • d’une émanation de rumeurs sur la victime
  • d’insultes et de menaces
  • de moqueries

Avoir recours à une application mobile de surveillance telle que mSpy peut permettre de dépister ces comportements abusifs, et ainsi protéger son enfant.

Comment le cyberharcèlement affecte-t-il la santé mentale ?

Le cyberharcèlement est une forme d’intimidation particulièrement puissante et pernicieuse. Il intervient à chaque minute de la journée et de la nuit, peu importe où la victime se trouve. Après les horaires scolaires, les menaces, les moqueries et la persécution ont lieu via internet et le réseau mobile, sur de nombreuses plateformes diverses. Ainsi, le cyberharcèlement est un fléau qui pèse lourdement sur la santé mentale des jeunes. Ils font face à de l’anxiété sans limite, et sont très largement touchés par le syndrome de stress post-traumatique.

Sur le plan émotionnel, les individus victimes de cyberharcèlement peuvent même subir un sentiment profond et contradictoire : la culpabilité. Ils se sentent coupables et la persécution qu’ils subissent confirme, selon eux, qu’ils méritent ce qu’ils vivent. Ainsi le fondamental développement de soi, lié à l’écoute de ses envies et à l’estime de soi, est fortement perturbé.

En plus de cela, ce qui tapisse premièrement leur rapport à la vie est leur sentiment constant de vulnérabilité, c’est-à-dire l’angoisse de devoir vivre à tout moment un épisode de violence verbale, psychologique ou physique. Ils se sentent persécutés, et faibles face à tout ce qui n’est pas de l’ordre du confort. Cela peut consister à être moins concentré en cours, sécher des heures de classe, échouer leurs examens, mais aussi constituer un bouclier à toute interaction sociale quelle qu’elle soit. Leur potentiel d’évolution personnelle ou professionnelle est nettement altéré.

Comment réduire l’impact du cyberharcèlement ?

Pour réduire son impact, la première chose à faire est de prendre des précautions à son égard. En premier lieu, placer ses profils sur les réseaux sociaux en mode “privé”, permet seulement à ses amis et sa famille d’accéder au contenu publié. Il faut également contrôler les photos sur lesquelles on est identifié. D’ailleurs, installer un logiciel adapté à la surveillance par les parents peut permettre d’éviter les conséquences du silence de l’adolescent. Un tel logiciel n’est pas seulement un logiciel espion iphone sans jailbreak, mais c’est un outil permettant de contrôler toute influence négative d’Internet, la cyberintimidation et le cyberharcèlement.

D’un autre côté, le moment de l’adolescence peut pousser à participer à des actes de cyberharcèlement. Si tous les parents veillaient à l’utilisation que font leur enfant d’internet et des réseaux sociaux, cela réduirait réellement l’impact du cyberharcèlement.

Couper tout accès aux réseaux sociaux peut être une bonne idée, mais cela peut accentuer l’isolement et le sentiment de solitude de la personne persécutée. C’est un acte à entreprendre selon l’envie, les sentiments et les réactions de son adolescent.

Enfin, pour mettre fin à ces comportements destructeurs, il est indispensable de les dénoncer. Pour ce faire, il faut récolter des preuves des actes de cyberharcèlement émis et faire appel aux services d’un huissier de justice qui dressera un constat avec une valeur légale. Si des contenus inappropriés sont publiés, il est possible de demander leur suppression en contactant l’administrateur du site internet.

Conclusion

Le caractère vicieux et incessant du cyberharcèlement fait de ses conséquences des fardeaux lourds à porter. Les adolescents doivent vivre, durant leur victimisation, avec un taux d’anxiété incommensurable et subir des actes humiliants, au sein du contexte scolaire, mais aussi en dehors, à chaque minute du jour et de la nuit. De plus, cette expérience les suit pernicieusement tout au long de leur développement, et de leur vie, par un syndrome de stress post-traumatique, une dégradation de leur estime d’eux-même et une difficulté dans les liens interpersonnels.

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