16 remèdes de grand-mère pour soulage les symptômes du syndrome des jambes sans repos

Le syndrome des jambes sans repos est une maladie qui impacte la qualité de vie des personnes atteintes. A travers cet article, nous vous suggérons 16 astuces qui vous permettront d’apaiser les symptômes de cette maladie qui se caractérise par un besoin impérieux de bouger ses membres inférieurs.

Qu’est-ce que le syndrome des jambes sans repos ?

Le syndrome des jambes sans repos, (SJSR) appelé également le syndrome d’impatience musculaire, ou encore la maladie de Willis-Ekbom est une maladie neurologique qui se manifeste par une sensation désagréable au niveau des jambes. D’après le site du centre médical universitaire Cleveland Clinic, ce trouble nerveux survient le soir ou la nuit lorsqu’une personne est au repos, et entraîne un besoin pressant de bouger ses membres inférieurs. Les sensations d’inconfort en question regroupent des fourmillements, des tiraillements, des picotements, ou encore une impression de décharge électrique. Ces impatiences s’aggravent durant la nuit, et surtout au cours de l’endormissement, ce qui cause des troubles du sommeil, ou encore des insomnies. Elles peuvent également se manifester dans la journée lorsque la personne est en position assise ou lors d’une immobilité prolongée.

Quels sont les types de syndrome des jambes sans repos ?

Il existe deux types distincts du syndrome d’impatience musculaire :

  • La première forme est dite précoce, et le diagnostic a lieu avant 40-45 ans. Ce SJSR est héréditaire/congénital et évolue lentement. Dans d’autres cas, c’est le manque de fer qui peut engendrer une baisse du taux de dopamine qui génère par conséquent les impatiences nocturnes.
  • Le seconde forme est dite tardive parce qu’elle apparaît après 45 ans. La cause serait liée à plusieurs facteurs comme la grossesse, les maladies chroniques, une mauvaise circulation sanguine ou encore l’usage de drogues et la prise de certains médicaments qui ont des effets secondaires. Dans ce cas, le SJSR progresse rapidement.

Est-ce que le syndrome des jambes sans repos est fréquent ?

Selon l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV), 5% de la population française est atteinte de ce trouble sensitivo-moteur. En outre, cette pathologie d’origine neurologique touche le plus souvent les femmes, et les adultes d’une manière générale. En effet, les risques augmentent avec l’âge. Toutefois, elle peut survenir chez des enfants ou des adolescents, mais dans de rares cas.

Quels sont les symptômes du syndrome des jambes sans repos ?

Impatiences nocturnes

Impatiences nocturnes. Source : spm

Les symptômes du syndrome des jambes sans repos sont les suivants :

  • Besoin urgent de bouger les jambes quand la personne est au repos, ou pendant une période d’inactivité.
  • Sensations inconfortables et gênantes comme les démangeaisons, les picotements, les tortillements, les contractions musculaires, ou une décharge électrique.
  • Les symptômes susmentionnés s’accentuent le soir, et surtout pendant le sommeil.
  • Les jambes sont soulagées par le mouvement des jambes, ou lorsque la personne réalise une activité physique (et cérébrale aussi).

Quelles sont les causes du syndrome des jambes sans repos ?

A ce jour, les causes exactes du syndrome des jambes sans repos ne sont pas identifiées. Selon Passeport santé, de nombreux facteurs peuvent déclencher cette pathologie sensorimotrice :

  • Une carence en fer peut entraver la production de dopamine. Dans une étude publiée dans le National Library of Medicine, les chercheurs ont observé une corrélation entre un faible taux de ferritine sérique et le syndrome des jambes sans repos.
  • Un manque de dopamine, qui est un neurotransmetteur qui permet aux neurones de communiquer entre elles.
  • Une origine génétique est suspectée lorsqu’un membre de la famille est affecté.
  • La grossesse favorise le déclenchement des impatiences, accompagnées d’une sensation de jambes lourdes ressentie par les femmes enceintes. Heureusement que ces manifestations pénibles disparaissent dans les deux semaines qui suivent l’accouchement.
  • La prise de certains médicaments comme les antidépresseurs et les neuroleptiques ou encore les antihistaminiques peuvent causer ou exacerber ce trouble nerveux.
  • Certaines maladies peuvent provoquer la maladie des jambes comme le diabète, l’insuffisance rénale, et l’hyperactivité, à titre d’exemple.

Qu’est-ce qui déclenche le syndrome des jambes sans repos ?

En dehors des facteurs complexes cités ci-dessus, d’autres éléments peuvent déclencher le syndrome des jambes sans repos comme le tabagisme (et son sevrage), l’addiction à l’alcool, la sédentarité, ainsi que l’obésité. Parmi les déclencheurs qui aggravent également le SJSR figurent le stress, l’anxiété et la caféine. Outre cela, il est important de noter que le manque de sommeil peut être responsable de l’aggravation de ces facteurs. Le mieux serait de consulter un professionnel de santé qui vous aidera à identifier tous les éléments qui accentuent les symptômes, afin de mieux les gérer.

Quelle est la tranche d’âge concernée par le syndrome des jambes sans repos ?

En principe, ces impatiences nocturnes peuvent toucher n’importe qui : les enfants, les adolescents, et les adultes. Cependant, les personnes âgées de plus de 50 ans sont les plus affectées par cette maladie caractérisée par les mouvements involontaires des membres inférieurs.

Comment le syndrome des jambes sans repos est-il diagnostiqué ?

Pour savoir si vous souffrez du syndrome des jambes sans repos, il faudra consulter un spécialiste qui procédera à un examen clinique.

Toujours selon Cleveland Clinic, le médecin se basera sur vos antécédents médicaux, et l’historique médical de votre famille. Ensuite, il vous posera plusieurs questions relatives aux symptômes ressenties. Ce n’est pas tout, le médecin effectuera aussi un examen physique et neurologique, en plus d’analyses sanguines dans le but de vérifier la présence d’éventuelles pathologies, et de déterminer la véritable cause des symptômes.

Dans le même contexte, le médecin peut vous recommander une étude du sommeil grâce à un test appelé La polysomnographie (PSG). Ce dernier consiste à surveiller la qualité du sommeil dans le but de détecter les différents troubles d’endormissement.

La polysomnographie

La polysomnographie. Source : spm

Le syndrome des jambes sans repos est-il difficile à diagnostiquer chez les enfants ?

Il est difficile de diagnostiquer le SJSR chez les enfants, parce qu’ils ne sont pas en mesure de décrire exactement les symptômes qu’ils ressentent, y compris l’intensité des douleurs. Souvent le syndrome des jambes sans repos chez les enfants est apparenté à un trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), ou à des douleurs de croissance.

16 remèdes contre le syndrome des jambes sans repos

Douleurs au niveau des jambes

Douleurs au niveau des jambes. Source : spm

Selon WebMD, le site d’information sur la santé, il existe des remèdes qui aident à soulager le syndrome des jambes sans repos.

  1. Vérifier ses médicaments

Certains médicaments peuvent être à l’origine du déclenchement des symptômes du syndrome des jambes sans repos. Si vous prenez des antihistaminiques ou des antidépresseurs, ou encore des traitements contre la nausée, parlez-en à votre médecin pour qu’il vous prescrive des médicaments qui n’aggravent pas davantage les impatiences des jambes.

  1. Bouger les jambes

Lorsque vous ressentez des spasmes musculaires au niveau des jambes, vous pouvez les bouger ou les remuer pour soulager ces sensations désagréables.

  1. Se fixer des heures de coucher régulières

Il est recommandé de se coucher et de se lever à des heures fixes chaque jour dans le but d’améliorer la qualité de votre sommeil, et de vous sentir en forme. Il faut savoir que la maladie de Willis-Ekbom perturbe les cycles de sommeil, qui sont indispensables pour que l’organisme puisse se régénérer, et pour que le cœur se repose aussi. Un adulte a besoin de 7 à 9 heures de sommeil par nuit.

  1. Se coucher tard

Le syndrome des jambes sans repos nuit à la qualité de vie des personnes atteintes. Cette pathologie perturbe l’endormissement, parce que le sommeil est réduit et fragmenté. Par conséquent, cela engendre des états de fatigue, ainsi que de la somnolence diurne (somnolence dans la journée). Il est conseillé alors de se coucher un peu plus tard que d’habitude et de se réveiller plus tard le matin, pour que vous puissiez vous reposer.

  1. Prendre un bain chaud

Un bain d’eau chaude avant de dormir vous détendra et facilitera par la suite l’endormissement. Ce n’est donc pas surprenant que cette pratique puisse réduire les symptômes sévères des impatiences nocturnes, et détendre les muscles des jambes.

  1. Éliminer la caféine

Éliminez les aliments qui contiennent de la caféine comme le café, le thé, le coca-cola ou encore le chocolat. Si vous ne le savez pas, la caféine provoque des bouffées d’énergie qui sont susceptibles d’aggraver les symptômes du syndrome des jambes sans repos, même plusieurs heures plus tard. Par ailleurs, le stimulant en question peut avoir des effets pendant 12 heures chez certaines personnes.

  1. Faire travailler son cerveau

Les activités qui occupent le cerveau peuvent atténuer les symptômes du SJSR. C’est pour cela qu’il est conseillé de se distraire afin de ne pas se concentrer sur les douleurs. Vous pouvez à cet effet lire un bouquin, faire des mots-fléchés, ou encore cuisiner, etc.

  1. Pratiquer une activité physique

Il est important d’avoir une activité physique régulière et modérée durant la journée comme la marche, le jogging, le soulevé de poids, ou n’importe quelle autre activité que vous aimez et qui vous motive. Ces activités favorisent la circulation veineuse, et vous permettront de mieux dormir la nuit.

  1. Se renseigner sur les suppléments de fer

Les personnes atteintes du SJSR ont souvent un faible taux de fer dans le sang, sauf que l’organisme en a besoin pour la production de dopamine. Cette substance chimique produite dans le cerveau intervient dans le contrôle des mouvements, à titre informatif. N’hésitez pas alors à demander à votre médecin un supplément qui contient du fer.

  1. Rafraîchir ou réchauffer les jambes

Les personnes touchées par ce problème de système nerveux peuvent se servir de coussins chauffants ou de poches de glace qu’ils mettront sur leurs jambes pour apaiser les douleurs. En effet, les changements de température ont un effet apaisant, même si cela est à court terme.

  1. Respirer profondément

Savez-vous que le stress peut accentuer les impatiences nocturnes ? Pensez donc à relâcher la tension et à respirer lentement et profondément. Vous pouvez également écouter vos musiques préférées avant de dormir, et de tamiser les lumières pour créer une ambiance relaxante.

  1. Se détendre avec le yoga

Le yoga est une technique qui réunit trois remèdes pour réduire les symptômes qualifiés de légers. Il s’agit de l’étirement, de la respiration profonde et de la relaxation. Si vous n’avez aucune idée sur la méthode de pratique du yoga, vous pouvez regarder des vidéos sur internet pour apprendre les bases.

  1. Éteindre la télévision avant de se coucher

Certains facteurs peuvent rendre l’endormissement plus difficile comme le fait de regarder la télévision avant de se coucher. C’est pour cette raison que les experts du sommeil recommandent des chambres à coucher qui ne soient pas équipées d’écrans en général.

  1. S’étirer avant de dormir

Faire des étirements avant de dormir peut s’avérer utile pour les personnes qui souffrent de ce syndrome très incommodant, même si le soulagement n’est que de courte durée.

  1. Éviter l’alcool et la cigarette

La cigarette et l’alcool peuvent non seulement déclencher les symptômes des jambes sans repos, mais en plus, ils nuisent au sommeil en le rendant insuffisant et médiocre.

  1. Se masser les jambes

Avant de dormir, détendez-vous et procédez à un massage des jambes en réalisant des mouvements circulaires, pour diminuer les symptômes de cette affection chronique

Vous l’aurez compris, si vous êtes atteint du syndrome des jambes sans repos, il est indispensable d’adopter un mode de vie sain pour éviter l’aggravation des symptômes.

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