Avant de devenir une ballerine montante, Michaela est passée par un long chemin tortueux et éprouvant. Un passé difficile qui ne présageait pas un destin aussi glorieux. Petite, c’était une orpheline vulnérable et mal aimée à cause de se problèmes de peau. Timide et renfermée, elle n’aspirait qu’à trouver une famille aimante et un toit convivial où grandir. Mais, personne ne voulait d’elle. Michaela a vécu une intense souffrance dès son plus jeune âge. Elle a dû mener un long combat avant d’atteindre ses rêves. Pendant un certain temps, elle ne voyait aucun espoir à l’horizon ni aucune raison de survivre. Jusqu’au miracle de l’adoption : c’est grâce à ses merveilleux parents, les deux personnes les plus chères à ses yeux, que son destin s’est mis en marche. Découvrez son histoire captivante !
Une petite orpheline moquée et rejetée par les autres
Née en 1995, après avoir perdu ses deux parents, la vie de cette petite fille est devenue un vrai cauchemar. Elle a dû faire face à de nombreuses difficultés et surmonter plusieurs épreuves durant son séjour à l’orphelinat. Elle souffrait de vitiligo, une dépigmentation progressive de la peau qui se traduit par des taches blanches tout autour de son cou. Cela lui a valu des moqueries et des critiques de la part de sa communauté locale en Sierra Leone.
Autour d’elle, les jeunes enfants étaient moqueurs et agressifs. On lui disait souvent qu’elle était « laide », que personne ne voudrait d’elle et qu’elle n’avait aucune chance d’être adoptée. Michaela Deprince affirme même qu’on lui avait donné une étiquette : on l’appelait « l’enfant du diable ». Si bien qu’elle-même ne cessait de se dévaloriser et de croire qu’elle était un monstre. « Ils avaient l’habitude de nous classer dans l’orphelinat, le numéro 1 étant l’enfant préféré et le numéro 27 le moins préféré… moi, j’étais le numéro 27 », raconte-t-elle encore perturbée par ce douloureux passé. Heureusement, ce cauchemar a fini par prendre fin. Mais, il aura fallu patienter quatre longues années, avant d’apercevoir une lueur au bout du tunnel sombre.
Et puis, un jour, ce fut la révélation : elle rêve de devenir danseuse étoile
Traumatisée par les mauvais traitements qu’elle subissait au quotidien,Michaela dormait parfois des nuits entières avec l’estomac vide. Elle ne voyait aucun espoir se profiler à l’horizon et ses idées noires ne cessaient de se multiplier. Les mois passaient difficilement, ses camarades se faisaient adopter et elle restait désespérément sur la touche. Néanmoins, dans son malheur, un jour, elle a retrouvé le sourire. Par hasard, elle est tombée sur la photo d’une ballerine dans un magazine. Captivée par cette image, elle a aussitôt souhaité ressembler un jour à cette danseuse étoile belle et heureuse. « J’ai été fascinée par cette femme, non seulement parce que c’était une ballerine, mais aussi parce qu’elle avait l’air vraiment heureuse. En fait, c’est surtout ça, c’est son bonheur qui a fait briller mes yeux. Je voulais être aussi heureuse qu’elle. Et, je me disais alors : ‘si le ballet la rendait autant heureuse, c’est ce que je voudrais faire plus tard !’ », a-t-elle confié.
La phase de l’adoption, un véritable tournant dans sa vie
Lorsqu’elle Michaela a enfin été adoptée par un couple américain en 1999, elle a immédiatement exposé son souhait de devenir danseuse étoile un jour. Ses parents adoptifs, qui avaient malheureusement perdu trois enfants, étaient tellement heureux de l’avoir dans leur vie, qu’ils étaient prêts à exhausser tous ses rêves. Bien-sûr, au début, après son douloureux passé, il a fallu du temps à la fillette pour qu’elle leur fasse confiance, qu’elle trouve ses repères et s’adapte à son nouveau foyer. Mais, grâce à l’affection et à la bienveillance de ses nouveaux parents, Elaine DePrince et son mari, Michaela goûtait progressivement à une nouvelle vie. Ils l’ont tellement comblée d’amour que ses blessures commençaient à cicatriser. En démarrant les cours de danse, elle était encore vulnérable et peu sûre d’elle. Mais, sa mère l’a grandement aidée à prendre confiance en elle, à se sentir belle et à garder la tête haute.
Les prémices d’une grande carrière de danseuse
Sa petite enfance était remplie de rejet et de déception. Mais, le miracle de l’adoption lui a permis un tournant radical : ses parents aimants lui ont fait prendre conscience que la vie offrait d’énormes possibilités, gorgées de belles émotions. Elle leur est d’ailleurs profondément reconnaissante pour tout ce qui lui ont apportée. « Je dormais souvent avec la lumière allumée. J’avais peur de me réveiller brusquement et de me retrouver à nouveau à l’orphelinat, si j’éteignais la lumière », explique-t-elle. Oui, le chemin a été long et laborieux. Car, même à l’école, elle devait confronter le regard des autres et faire abstraction des moqueries. Mais, au fil du temps, elle a trouvé ses marques dans sa nouvelle famille, elle souriait plus souvent et avait plein d’étoiles dans les yeux. Justement, pour réaliser son rêve de devenir ballerine et rendre fiers ses parents, elle a commencé à travailler d’arrache-pied. Elle s’imposait une discipline stricte et quotidienne. « La seule façon dont je pouvais vivre était de prouver à tous ceux qui se moquaient de moi qu’ils avaient tort et que je pouvais aller très loin dans la vie ! », dit-elle fièrement.
Grâce à l’amour de ses parents adoptifs, elle retrouve confiance en elle
Dans l’univers même de la danse, Michaela a rencontré des barrières. En entamant son parcours de danseuse, elle s’est rendu compte que ses problèmes de peau n’étaient pas passés inaperçus. Elle remarquait bien que certaines personnes la jugeaient du coin de l’œil. Elle n’était donc pas sûre de son apparence et craignait d’être à nouveau la cible de moqueries. Avec toutes ces préoccupations, autant dire qu’elle était souvent nerveuse et déprimée durant les premiers temps. Mais, sa mère adoptive était là pour booster son moral : elle lui disait que ses taches blanches étaient comme de la poussière magique de lutin. Peu à peu, ses inquiétudes se sont transformées en force et en confiance.
Une star est née…
Après des années d’acharnement, son dur labeur a récolté ses fruits. La petite chenille, fragile et timide, s’est transformée en un sublime papillon qui a su déployer ses ailes avec grâce et élégance. Michaela n’a jamais cessé de briller, faisant tourbillonner ses pointes sur les scènes du monde entier. Et prenant, par la même occasion, sa revanche sur tous ses réfractaires !
A 29 ans, son parcours est aujourd’hui exemplaire et son histoire est une source d’inspiration pour des millions de personnes qui hésitent encore à se battre pour réaliser leurs rêves. Elle les encourage d’ailleurs vivement à ne jamais baisser les bras, à affronter l’adversité et à poursuivre leurs rêves, même les plus fous, quelles que soient les circonstances.
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