Cette mère de 10 enfants de 5 pères différents vit grâce aux allocations, ne veut pas travailler et apprend à ses enfants à prendre le même chemin

Contribution financière de l’état en faveur des familles ayant deux ou plusieurs enfants à charge et selon des conditions fixées par la législation, percevoir les allocations familiales est un sujet de plus en plus controversé. En effet, entre ceux qui y voient un profit monétaire sans prendre la peine de travailler et ceux qui en bénéficient de façon légitime, la frontière peut être mince. Découvrons l’histoire de cette mère de famille Britannique de 10 enfants qui assume clairement de tirer parti de ces aides sans vouloir faire d’effort de réinsertion.

Mandy Cowie, mère célibataire Britannique, âgée de 49 ans n’a pas travaillé depuis l’âge de 17 ans et depuis 30 ans, perçoit les prestations gouvernementales pour subvenir aux besoins de ses 10 enfants qu’elle a eu de 5 pères différents.

Mandy assume complètement de ne pas vouloir travailler et de percevoir ses allocations « quasi » indûment et apprend à ses enfants sans s’avouer le moindre tort, à suivre son exemple. Elle est déjà grand-mère, et une de ses filles a déjà suivi ses traces.

« Et alors, qu’est-ce que ça peut vous faire que je sois au chômage. Passez votre chemin si ça ne vous plaît pas. J’ai eu mon premier enfant à 18 ans et mon dernier à 36 ans, et je leur ai dit que je voulais 50 petits-enfants avant de mourir. » a-t-elle déclaré non sans une pointe de cynisme.

Mandy a d’ailleurs dépensé beaucoup d’argent en tatouages, alcool et cigarettes à outrance et ne s’en cache ni devant ses enfants ni devant les réseaux sociaux où elle s’affiche constamment et où elle est considérée comme une mère indigne ne montrant guère le peu d’exemplarité que nécessite son rôle.

Indignation et polémique

Les gens qui ont découvert son histoire, sa façon de vivre et d’élever ses enfants jugent que son attitude est intolérable et pensent que les allocations gouvernementales ne devraient être versées qu’aux personnes qui en ont réellement besoin et qui essayent un tant soit peu de se réinsérer professionnellement et socialement.

Certains en rajoutent même en affirmant que c’est bien une chose de recevoir une aide de la part du système gouvernemental quand une famille en a réellement besoin. C’est quelque chose de totalement différent quand une personne profite du système ouvertement et en connaissance de cause. En clair, il est inacceptable que de nos jours, quelqu’un veuille vivre et trouve utile de ne pas travailler uniquement grâce à des allocations en impliquant et en donnant ce genre d’exemple à ses enfants.

« Je n’aurais probablement pas de travail qui me paye autant que les allocations gouvernementales. Les gens peuvent me juger, mais s’ils le proposent, qui n’en profiterait pas ? » a ajouté Mandy.

Allocations familiales : sujet délicat ?

En France, où l’on compte plus de 4 millions de foyers percevant des allocations familiales, le sujet de l’attribution et du versement de celles-ci est assez controversé. En effet, dans une société où le gouvernement part à la chasse aux sorcières et cherche à réduire le déficit en récupérant l’argent non perçu à cause des fraudes, l’opinion publique pointe du doigt les personnes se contentant de percevoir des allocations familiales de façon oisive sans tenter de se réinsérer professionnellement surtout lorsque l’on sait que ces aides sont imputées des cotisations salariales.

Pourtant, sous un autre angle, la proportion des ménages sans aucune ressource est en constante augmentation. Rien qu’en 2016, le Secours Catholique aura accueilli 1 ménage sur 5 dont la moitié était d’étrangers sans statut légal stable, qui n’ont pas le droit de travailler, ni de bénéficier des aides sociales, de quoi faire taire les polémiques quant à l’ignorance de la législation en vigueur et de l’octroi des aides gouvernementales. Le Secours catholique mentionne même que 31% des ménages français ou étrangers éligibles aux allocations familiales n’en perçoivent pas.

Certes, les allocations familiales entre autres, sont réellement perçues indûment par certains foyers, et rien qu’en 2017, la CAF, Caisse d’allocations familiales, a détecté 45 100 cas de fraudes qui représenteraient un total de 291 millions d’euros, mais comme partout, nous avons affaire à deux mondes bien différents ; des foyers qui certes perçoivent des allocations mais cherchent à tout prix à se réinsérer professionnellement et à des personnes qui profitent réellement du système.

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