Cette mère ne se doutait pas que ses deux enfants adoptifs étaient liés par les liens du sang. Katie Page, une Américaine a divorcé à ses 30 ans. Elle a alors décidé de tout changer. Nouvel emploi, nouvelle maison, elle était prête pour un nouveau départ. C’est un autre changement radical qui se profile devant elle lorsque son pasteur la contacte pour lui expliquer qu’elle peut désormais être mère adoptive.
Katie a d’abord commencé par être mère nourricière, une nourrice, avant de prendre la décision définitive d’être mère adoptive. Afin de mieux être renseignée sur cette décision, la femme a assisté à plusieurs réunions ayant trait à l’adoption. Au départ, plusieurs appréhensions se sont emparées de Kate mais celles-ci se sont dissipées pour se transformer en réel enthousiasme.
« Ce que j’ai entendu ce soir-là à propos du placement familial m’a donné des frissons, mais cela m’a aussi touché d’une façon à laquelle je ne pouvais m’empêcher d’y penser » a écrit Katie pour le blog Love What Matters.
Elle s’est portée volontaire pour être une famille d’accueil pour 4 enfants avant de vouloir adopter un enfant. Cette décision n’allait pas tarder à être concrétisée.
C’est quand elle reçoit un appel en 2016 d’un hôpital local au sujet d’un petit garçon qu’elle est comblée. L’agente lui a révélé que le garçon était au sein d’une famille d’accueil et qu’il pouvait être adopté. Katie n’hésite pas à la recontacter aussitôt.
« Je l’ai immédiatement rappelée et lui ai dit : « Je le veux ! Donnez-moi cinq minutes et s’il vous plait, n’appelez personne d’autre » se rappelle Katie.
Adoption de l’enfant
Katie a donné à cet enfant le prénom de Grayson au moment où il a rejoint son foyer. Les 11 mois suivants, la maman adoptive s’est occupée de l’enfant pendant que les travailleurs sociaux étaient à la recherche des parents biologiques. Malheureusement, personne ne s’est déclaré à l’hôpital pour récupérer le jeune garçon ou a répondu aux petites annonces.
« Une partie de moi était soulagée que personne ne se soit manifesté, afin qu’il soit à moi pour toujours sans que personne ne s’y oppose » a écrit la mère adoptive avant de continuer. « Mais j’avais toujours une boule à l’estomac à propos du jour où je devrais dire à mon fils que personne ne s’était présenté pour lui ».
Les tribunaux ont alors pris la décision de mettre fin aux droits des parents biologiques. C’est ce jour-là que Katie a pu devenir légalement la mère adoptive du petit Grayson. Mais ce fut loin d’être la fin des joies de la nouvelle maman.
C’est moins de deux semaines après cette décision que Katie reçoit un autre appel. L’agente la contacte au sujet d’une petite fille déposée au même hôpital que celui de son fils.
« Je pouvais sentir la peur en moi et les frissons dans mon corps. J’ai été submergée par cette pensée. Mais mon cœur m’a aussi dit de continuer à écouter cet appel et mon intuition m’a poussé à envisager l’adoption » a écrit la maman du petit Grayson. C’est moins de quatre heures plus tard que la petite fille rejoint le foyer et Katie a commencé à s’occuper de ses deux enfants.
Une même mère biologique
« En examinant les bracelets de la petite fille, j’ai vu que le prénom de la mère correspondait à celui que la mère de Grayson avait donné à l’hôpital » a révèlé Katie dans le blog. Autre surprise : La mère de Grayson et de la petite fille avait la même date de naissance. Pourtant, les enfants ne se ressemblaient pas.
Ce doute a amené Katie à rencontrer la mère biologique. Cette dernière a révélé avoir eu un garçon avant de mettre une fille au monde. L’agente a tout de suite confirmé ses soupçons : les deux enfants étaient bien des demi-frères et des demi-sœurs. « Imaginez si la petite fille était allée dans une autre famille ? Nous ne l’aurions jamais retrouvée, elle ou la mère de Grayson. Le lien n’aurait jamais été fait. Je n’arrivais pas à croire le miracle qui venait de se produire » s’est étonnée la mère adoptive des deux enfants apparentés. Katie a été témoin d’une coïncidence miraculeuse et les destins des enfants ont réussi, contre toute attente, à se croiser.
